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Logement indécent : la nouvelle prime qui pourrait tout changer pour les artisans
Une nouvelle prime pour éradiquer les logements indécents entrera en vigueur en septembre 2025. Travaux concernés, financements, conséquences pour les artisans : analyse complète et perspectives.
1 juil. 2025
Temps de lecture :
5 min
5 min
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Ce que recouvre le terme “logement indécent”
La définition du logement indécent repose sur des critères stricts :
installation de chauffage, d’eau chaude, d’électricité ou de gaz non conforme,
infiltration d’humidité ou moisissures,
mauvaise ventilation,
performances énergétiques très faibles (souvent G),
exposition à des risques pour la santé ou la sécurité.
Mais sur le terrain, la réalité est plus floue : combien de logements sont réellement identifiés comme tels ? Qui décide du caractère indécent d’un logement ? À quel moment l’artisan entre-t-il dans le processus ?
Une prime jusqu’à 80 %, oui, mais pour qui ?
Le gouvernement promet un financement exceptionnel, pouvant aller jusqu’à 80 % du coût des travaux, voire plus dans certains cas extrêmes.
Critères d’éligibilité :
Revenus modestes ou très modestes
Logement classé F ou G, occupé à titre de résidence principale
Travaux éligibles : réfection de toiture, mise aux normes électriques, isolation, ventilation, chauffage…
Mais plusieurs zones d’ombre subsistent :
Qui portera le diagnostic d’indécence ?
Quel sera le rôle exact de l’Anah ?
Les délais de traitement seront-ils réellement accélérés ?
Les artisans auront-ils une avance de trésorerie ?
Une bouée de sauvetage pour les pros ou un leurre administratif ?
À première vue, cette prime arrive comme un signal positif pour un secteur qui encaisse difficilement la suspension de MaPrimeRénov’ :
“Enfin une aide orientée vers les vrais besoins du terrain.”
“On va pouvoir relancer les chantiers dans les zones rurales ou dégradées.”
“C’est une reconnaissance pour les artisans de proximité.”
Mais certains professionnels s’interrogent :
Comment distinguer une rénovation “classique” d’une “réhabilitation pour logement indécent” ?
Va-t-on recréer une usine à gaz administrative ?
Les petites structures RGE auront-elles la capacité de monter ces dossiers sans être noyées dans la paperasse ?
⚙️ Un nouveau marché à capter, à condition d’être structuré
Cette prime pourrait ouvrir un marché de niche à fort potentiel, mais réservé aux artisans capables de :
Maîtriser la technicité (chantier complexe, multi-lots)
Assurer un diagnostic solide (en lien avec les Accompagnateurs Rénov’)
Justifier d’une conformité RGE sur les bons gestes
Gérer les dossiers d’aides, ce qui suppose des outils adaptés (iCRM, ERP, etc.)
Les entreprises équipées et bien organisées pourraient doubler leur volume d’activité en 2026.
Une coordination locale indispensable
Le vrai défi, ce sera la coopération entre les artisans, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations.
Aujourd’hui, l’identification des logements indécents repose souvent sur :
des signalements par les locataires eux-mêmes,
des repérages par les services sociaux,
des interventions ponctuelles de la DDT ou de l’ARS.
Pour faire de cette prime un succès, il faudra :
créer des listes locales de logements éligibles,
prioriser les cas d’urgence sanitaire,
fluidifier la communication entre les acteurs.
Comment s’adapter concrètement en tant qu’artisan ?
Préparez votre portefeuille de chantiers
Faites le point sur vos clients avec un historique de sinistres ou de non-conformités
Formez-vous au discours “logement décent”
Soyez en capacité d’identifier et documenter les situations critiques
Optimisez la gestion de vos dossiers
Centralisez les devis, justificatifs, relances via un iCRM comme celui d’ila26
Positionnez-vous comme référent local
Proposez des partenariats aux communes ou à France Rénov’ pour devenir “artisan-relais”
Conclusion : une prime qui peut faire bouger les lignes… si le secteur s’en empare
Avec cette nouvelle prime, l’État fait un pas vers la réalité du terrain. Il reconnaît enfin que certains logements ne relèvent plus de la “simple rénovation énergétique”, mais bien d’une situation d’urgence sociale et sanitaire.
Mais ce pas ne suffira pas sans une mobilisation des professionnels : artisans, groupements, collectivités, accompagnateurs…
La balle est aussi dans le camp des entreprises :
Sauront-elles saisir cette opportunité pour se positionner sur un marché nouveau ?
Seront-elles en mesure de transformer un dispositif social en levier économique ?
Accepteront-elles de mutualiser leurs compétences pour peser davantage ?
Chez ila26, nous pensons que oui. Et nous mettons à disposition des pros les outils et l’écosystème pour s’adapter dès maintenant.
Ce que recouvre le terme “logement indécent”
La définition du logement indécent repose sur des critères stricts :
installation de chauffage, d’eau chaude, d’électricité ou de gaz non conforme,
infiltration d’humidité ou moisissures,
mauvaise ventilation,
performances énergétiques très faibles (souvent G),
exposition à des risques pour la santé ou la sécurité.
Mais sur le terrain, la réalité est plus floue : combien de logements sont réellement identifiés comme tels ? Qui décide du caractère indécent d’un logement ? À quel moment l’artisan entre-t-il dans le processus ?
Une prime jusqu’à 80 %, oui, mais pour qui ?
Le gouvernement promet un financement exceptionnel, pouvant aller jusqu’à 80 % du coût des travaux, voire plus dans certains cas extrêmes.
Critères d’éligibilité :
Revenus modestes ou très modestes
Logement classé F ou G, occupé à titre de résidence principale
Travaux éligibles : réfection de toiture, mise aux normes électriques, isolation, ventilation, chauffage…
Mais plusieurs zones d’ombre subsistent :
Qui portera le diagnostic d’indécence ?
Quel sera le rôle exact de l’Anah ?
Les délais de traitement seront-ils réellement accélérés ?
Les artisans auront-ils une avance de trésorerie ?
Une bouée de sauvetage pour les pros ou un leurre administratif ?
À première vue, cette prime arrive comme un signal positif pour un secteur qui encaisse difficilement la suspension de MaPrimeRénov’ :
“Enfin une aide orientée vers les vrais besoins du terrain.”
“On va pouvoir relancer les chantiers dans les zones rurales ou dégradées.”
“C’est une reconnaissance pour les artisans de proximité.”
Mais certains professionnels s’interrogent :
Comment distinguer une rénovation “classique” d’une “réhabilitation pour logement indécent” ?
Va-t-on recréer une usine à gaz administrative ?
Les petites structures RGE auront-elles la capacité de monter ces dossiers sans être noyées dans la paperasse ?
⚙️ Un nouveau marché à capter, à condition d’être structuré
Cette prime pourrait ouvrir un marché de niche à fort potentiel, mais réservé aux artisans capables de :
Maîtriser la technicité (chantier complexe, multi-lots)
Assurer un diagnostic solide (en lien avec les Accompagnateurs Rénov’)
Justifier d’une conformité RGE sur les bons gestes
Gérer les dossiers d’aides, ce qui suppose des outils adaptés (iCRM, ERP, etc.)
Les entreprises équipées et bien organisées pourraient doubler leur volume d’activité en 2026.
Une coordination locale indispensable
Le vrai défi, ce sera la coopération entre les artisans, les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations.
Aujourd’hui, l’identification des logements indécents repose souvent sur :
des signalements par les locataires eux-mêmes,
des repérages par les services sociaux,
des interventions ponctuelles de la DDT ou de l’ARS.
Pour faire de cette prime un succès, il faudra :
créer des listes locales de logements éligibles,
prioriser les cas d’urgence sanitaire,
fluidifier la communication entre les acteurs.
Comment s’adapter concrètement en tant qu’artisan ?
Préparez votre portefeuille de chantiers
Faites le point sur vos clients avec un historique de sinistres ou de non-conformités
Formez-vous au discours “logement décent”
Soyez en capacité d’identifier et documenter les situations critiques
Optimisez la gestion de vos dossiers
Centralisez les devis, justificatifs, relances via un iCRM comme celui d’ila26
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Conclusion : une prime qui peut faire bouger les lignes… si le secteur s’en empare
Avec cette nouvelle prime, l’État fait un pas vers la réalité du terrain. Il reconnaît enfin que certains logements ne relèvent plus de la “simple rénovation énergétique”, mais bien d’une situation d’urgence sociale et sanitaire.
Mais ce pas ne suffira pas sans une mobilisation des professionnels : artisans, groupements, collectivités, accompagnateurs…
La balle est aussi dans le camp des entreprises :
Sauront-elles saisir cette opportunité pour se positionner sur un marché nouveau ?
Seront-elles en mesure de transformer un dispositif social en levier économique ?
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