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Bornes de recharge, les aides changent, les marges aussi
Les aides publiques pour les bornes de recharge évoluent en 2025 : baisse des montants, critères renforcés, délais rallongés. Ce changement impacte directement la rentabilité des installateurs. Décryptage des nouveaux enjeux.
12 août 2025
Temps de lecture :
3 min
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La rentabilité IRVE remise en question
Si vous installez des bornes de recharge pour le résidentiel, les entreprises ou les copropriétés, vous avez sans doute déjà remarqué : les marges se resserrent. Et ce n’est pas une simple impression. Les aides publiques évoluent, les clients négocient plus, et les contraintes s’alourdissent.
En 2025, le marché reste dynamique. Mais il devient aussi plus risqué pour les professionnels. Voici ce qui a changé – et ce que vous devez surveiller de près.
1. Le programme Advenir se durcit
Le dispositif Advenir reste la principale source d’aide pour l’installation de bornes en France. Mais les règles ont changé.
Depuis le 1er janvier 2025 :
Les taux de prise en charge ont baissé pour plusieurs catégories (notamment en entreprise et en habitat collectif).
Certains cas ne sont plus éligibles (ex. bornes sur des parkings non accessibles au public).
De nouveaux justificatifs sont exigés (plan d’implantation, preuve d’usage partagé, etc.).
Conséquence directe : votre devis final subit plus de retouches, les délais de traitement s’allongent, et la validation n’est plus automatique.
Si vous comptez trop sur cette aide pour équilibrer votre offre, votre marge peut s’évaporer en fin de projet.
2. L’usure administrative freine les projets en copropriété
En copropriété, l’installation d’une borne reste complexe. Malgré l’obligation de proposer une solution de recharge dans les parkings neufs ou rénovés, le passage à l’acte est souvent ralenti.
Vous devez :
Présenter le projet en AG.
Attendre un vote (souvent reporté).
Faire valider la conformité électrique (colonnes montantes, comptage, etc.).
Avec la baisse des aides pour les infrastructures collectives (prises partagées), certains projets deviennent financièrement moins intéressants. Le coût d’étude et de pilotage peut dépasser la rentabilité attendue si vous n’avez pas un volume suffisant.
3. L’arrivée massive d’acteurs low-cost déstabilise les prix
De nouveaux concurrents – parfois peu qualifiés – arrivent sur le marché avec des prix cassés. Plateformes nationales, généralistes du BTP ou électriciens non labellisés IRVE tentent de capter la demande avec des offres simplifiées.
Cette guerre des prix pousse certains installateurs à réduire leurs marges pour rester compétitifs. Mais en baissant vos tarifs, vous réduisez aussi votre capacité à absorber les imprévus (retard d’aide, modification client, matériel manquant).
À long terme, cette pression tarifaire fragilise les acteurs sérieux qui respectent les normes, les délais, et la qualité d’installation.
4. Moins d’aides pour les bornes “simples”
En 2025, les aides ciblent surtout les solutions intelligentes, connectées, ou partagées. Les bornes de 7 kW installées à l’unité sur un mur de garage sont de moins en moins subventionnées.
L’objectif affiché : favoriser la gestion de la recharge (smart charging), la supervision centralisée et l’optimisation du réseau.
Cela suppose :
Des bornes plus coûteuses à l’achat.
Une configuration technique plus poussée.
Une maintenance plus fréquente.
Si vous continuez à vendre des solutions basiques, vos clients auront plus de mal à obtenir une aide. Et vous devrez assumer seul le rôle de conseil, sans valorisation directe.
5. Allongement des délais de paiement des aides
Plusieurs professionnels signalent un allongement des délais de paiement des aides Advenir. Entre la date de dépôt et la réception du virement, certains attendent plus de 5 mois.
Si vous avez avancé les coûts ou engagé les travaux avant validation, cela crée un décalage de trésorerie. Et en cas de rejet, la perte est pour vous.
Il devient donc nécessaire de :
N’engager les travaux qu’après validation écrite de l’aide.
Faire signer une clause spécifique au client sur ce point.
Prévoir un délai réaliste dans votre plan de facturation.
6. Le coût des équipements en hausse constante
L’équipement IRVE est de plus en plus technique. Entre les bornes avec supervision, les modules OCPP, les options de comptage individuel et les exigences de pilotage énergétique, les prix d’achat augmentent.
Le problème : les clients attendent toujours des devis autour de 1 200 à 1 500 € TTC… alors que le matériel seul dépasse parfois 1 000 € HT.
Pour protéger votre marge :
Ne proposez pas de solution sans connaître précisément le site.
Intégrez systématiquement un devis provisoire avec mention “en attente de validation Advenir”.
Privilégiez des marques fiables, mais négociées en direct, pour réduire les coûts d’achat.
7. Les bornes publiques : peu d’aides, mais plus de concurrence
Installer une borne publique (accès libre, facturation au kWh) est souvent exclu du programme Advenir sauf cas spécifiques. Pourtant, les collectivités reçoivent de plus en plus de demandes de la part d’acteurs privés.
Ce marché attire des géants de l’énergie, des opérateurs de mobilité ou des industriels.
Vous risquez donc :
D’être écarté des projets structurants faute de taille critique.
De subir des appels d’offres très concurrentiels.
De devoir sous-traiter à des plateformes pour conserver une partie du marché.
Vous devez choisir une position claire : soit vous restez en local, sur les particuliers et les pros, soit vous investissez pour monter en gamme.
Conclusion : garder la main sur la rentabilité, pas sur la subvention
Vous ne pouvez plus compter uniquement sur les aides pour rendre un projet IRVE rentable. Le contexte change, les règles aussi. Pour continuer à vendre, vous devez :
Maîtriser parfaitement les dispositifs Advenir et les conditions de cumul.
Ajuster vos devis en fonction des délais, du matériel et des contraintes techniques.
Sécuriser juridiquement vos conditions de paiement.
Vous positionner clairement : bornes résidentielles, pros, collectifs ou publics.
Les installateurs qui tiennent le choc en 2025 ne seront pas ceux qui proposent les prix les plus bas, mais ceux qui savent expliquer leur valeur, anticiper les pièges et structurer leur offre avec précision.
La rentabilité IRVE remise en question
Si vous installez des bornes de recharge pour le résidentiel, les entreprises ou les copropriétés, vous avez sans doute déjà remarqué : les marges se resserrent. Et ce n’est pas une simple impression. Les aides publiques évoluent, les clients négocient plus, et les contraintes s’alourdissent.
En 2025, le marché reste dynamique. Mais il devient aussi plus risqué pour les professionnels. Voici ce qui a changé – et ce que vous devez surveiller de près.
1. Le programme Advenir se durcit
Le dispositif Advenir reste la principale source d’aide pour l’installation de bornes en France. Mais les règles ont changé.
Depuis le 1er janvier 2025 :
Les taux de prise en charge ont baissé pour plusieurs catégories (notamment en entreprise et en habitat collectif).
Certains cas ne sont plus éligibles (ex. bornes sur des parkings non accessibles au public).
De nouveaux justificatifs sont exigés (plan d’implantation, preuve d’usage partagé, etc.).
Conséquence directe : votre devis final subit plus de retouches, les délais de traitement s’allongent, et la validation n’est plus automatique.
Si vous comptez trop sur cette aide pour équilibrer votre offre, votre marge peut s’évaporer en fin de projet.
2. L’usure administrative freine les projets en copropriété
En copropriété, l’installation d’une borne reste complexe. Malgré l’obligation de proposer une solution de recharge dans les parkings neufs ou rénovés, le passage à l’acte est souvent ralenti.
Vous devez :
Présenter le projet en AG.
Attendre un vote (souvent reporté).
Faire valider la conformité électrique (colonnes montantes, comptage, etc.).
Avec la baisse des aides pour les infrastructures collectives (prises partagées), certains projets deviennent financièrement moins intéressants. Le coût d’étude et de pilotage peut dépasser la rentabilité attendue si vous n’avez pas un volume suffisant.
3. L’arrivée massive d’acteurs low-cost déstabilise les prix
De nouveaux concurrents – parfois peu qualifiés – arrivent sur le marché avec des prix cassés. Plateformes nationales, généralistes du BTP ou électriciens non labellisés IRVE tentent de capter la demande avec des offres simplifiées.
Cette guerre des prix pousse certains installateurs à réduire leurs marges pour rester compétitifs. Mais en baissant vos tarifs, vous réduisez aussi votre capacité à absorber les imprévus (retard d’aide, modification client, matériel manquant).
À long terme, cette pression tarifaire fragilise les acteurs sérieux qui respectent les normes, les délais, et la qualité d’installation.
4. Moins d’aides pour les bornes “simples”
En 2025, les aides ciblent surtout les solutions intelligentes, connectées, ou partagées. Les bornes de 7 kW installées à l’unité sur un mur de garage sont de moins en moins subventionnées.
L’objectif affiché : favoriser la gestion de la recharge (smart charging), la supervision centralisée et l’optimisation du réseau.
Cela suppose :
Des bornes plus coûteuses à l’achat.
Une configuration technique plus poussée.
Une maintenance plus fréquente.
Si vous continuez à vendre des solutions basiques, vos clients auront plus de mal à obtenir une aide. Et vous devrez assumer seul le rôle de conseil, sans valorisation directe.
5. Allongement des délais de paiement des aides
Plusieurs professionnels signalent un allongement des délais de paiement des aides Advenir. Entre la date de dépôt et la réception du virement, certains attendent plus de 5 mois.
Si vous avez avancé les coûts ou engagé les travaux avant validation, cela crée un décalage de trésorerie. Et en cas de rejet, la perte est pour vous.
Il devient donc nécessaire de :
N’engager les travaux qu’après validation écrite de l’aide.
Faire signer une clause spécifique au client sur ce point.
Prévoir un délai réaliste dans votre plan de facturation.
6. Le coût des équipements en hausse constante
L’équipement IRVE est de plus en plus technique. Entre les bornes avec supervision, les modules OCPP, les options de comptage individuel et les exigences de pilotage énergétique, les prix d’achat augmentent.
Le problème : les clients attendent toujours des devis autour de 1 200 à 1 500 € TTC… alors que le matériel seul dépasse parfois 1 000 € HT.
Pour protéger votre marge :
Ne proposez pas de solution sans connaître précisément le site.
Intégrez systématiquement un devis provisoire avec mention “en attente de validation Advenir”.
Privilégiez des marques fiables, mais négociées en direct, pour réduire les coûts d’achat.
7. Les bornes publiques : peu d’aides, mais plus de concurrence
Installer une borne publique (accès libre, facturation au kWh) est souvent exclu du programme Advenir sauf cas spécifiques. Pourtant, les collectivités reçoivent de plus en plus de demandes de la part d’acteurs privés.
Ce marché attire des géants de l’énergie, des opérateurs de mobilité ou des industriels.
Vous risquez donc :
D’être écarté des projets structurants faute de taille critique.
De subir des appels d’offres très concurrentiels.
De devoir sous-traiter à des plateformes pour conserver une partie du marché.
Vous devez choisir une position claire : soit vous restez en local, sur les particuliers et les pros, soit vous investissez pour monter en gamme.
Conclusion : garder la main sur la rentabilité, pas sur la subvention
Vous ne pouvez plus compter uniquement sur les aides pour rendre un projet IRVE rentable. Le contexte change, les règles aussi. Pour continuer à vendre, vous devez :
Maîtriser parfaitement les dispositifs Advenir et les conditions de cumul.
Ajuster vos devis en fonction des délais, du matériel et des contraintes techniques.
Sécuriser juridiquement vos conditions de paiement.
Vous positionner clairement : bornes résidentielles, pros, collectifs ou publics.
Les installateurs qui tiennent le choc en 2025 ne seront pas ceux qui proposent les prix les plus bas, mais ceux qui savent expliquer leur valeur, anticiper les pièges et structurer leur offre avec précision.
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