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Ajuster vos devis face à la flambée des coûts des matériaux sans perdre vos clients

n 2025, les prix des matériaux explosent. Découvrez comment recalculer vos devis, sécuriser vos marges et convaincre vos clients malgré la hausse des coûts.

2 sept. 2025

Temps de lecture :

3 min

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L’année 2025 confirme une tendance déjà observée depuis plusieurs années : le coût des matériaux de construction et des équipements de rénovation énergétique continue de grimper. L’acier, le cuivre, le bois ou encore certains isolants biosourcés affichent des hausses régulières, parfois à deux chiffres. Pour un installateur, cela crée une équation complexe : comment protéger sa marge tout en conservant la confiance de ses clients ?

Le danger est double. D’un côté, rogner trop fort sur ses marges fragilise l’entreprise ; de l’autre, répercuter brutalement la hausse dans un devis peut faire fuir un client déjà hésitant. Le défi est donc de trouver le bon équilibre entre réalisme économique et pédagogie commerciale.

1. Pourquoi les matériaux coûtent plus cher en 2025 ?

Expliquer la hausse est une étape clé, car elle permet de justifier auprès des clients la révision des prix. Les principales causes sont connues :

  • Pression internationale : la demande mondiale en acier, aluminium et cuivre reste forte, tirée par la transition énergétique et les infrastructures électriques.

  • Énergie plus chère : les usines de production et le transport subissent directement l’augmentation des coûts énergétiques.

  • Demande locale croissante : en France et en Europe, les plans de rénovation énergétique et les aides publiques (CEE, MaPrimeRénov’) alimentent une demande massive sur certains matériaux.

  • Nouvelles normes environnementales : le passage progressif aux matériaux bas-carbone entraîne des surcoûts, liés à leur fabrication ou à leur approvisionnement encore limité.

  Conseil pratique : préparer une fiche explicative à remettre au client permet d’ancrer votre discours dans un contexte économique global et d’éviter l’impression de “devis gonflé”.

2. Comment ajuster ses devis sans perdre ses clients ?

a) Séparer clairement les postes

Présenter un devis avec un prix global peut générer de la méfiance. Il est préférable de dissocier main-d’œuvre et matériaux. Cela met en évidence que la hausse n’est pas liée à votre marge, mais bien aux fournitures.

b) Introduire une clause de révision

Les clauses indexées sur des indicateurs publics (BT01, Insee) permettent de sécuriser vos marges. Cela peut sembler lourd, mais de plus en plus d’entreprises l’intègrent pour se protéger contre des fluctuations rapides.

c) Établir plusieurs scénarios

Proposer au client un scénario “essentiel”, un scénario “confort” et un scénario “premium” vous permet de ne pas apparaître comme l’unique responsable d’un prix élevé. Vous offrez un choix, et donc plus de contrôle au client.

3. Gérer la relation client : pédagogie et accompagnement

Un devis plus cher est toujours difficile à faire passer. Pourtant, la manière dont vous l’expliquez peut faire toute la différence.

  • Pédagogie visuelle : utilisez des schémas, comparatifs chiffrés ou graphiques simples pour montrer les gains énergétiques attendus.

  • Mise en avant des aides : expliquez clairement ce que le client paiera “net” après subventions.

  • Projection long terme : insistez sur les économies d’énergie cumulées, sur la valeur ajoutée immobilière, ou encore sur le confort gagné.

Un client qui voit la rénovation comme un investissement plutôt qu’une dépense acceptera plus facilement un devis ajusté.

4. Réduire l’impact de la hausse grâce à vos fournisseurs

L’autre levier consiste à agir en amont, sur vos coûts d’approvisionnement.

  • Mutualisation : s’associer avec d’autres installateurs pour commander en plus gros volumes.

  • Contrats cadres : négocier avec vos distributeurs des prix bloqués sur 6 ou 12 mois.

  • Diversification : éviter la dépendance à un seul fournisseur, comparer régulièrement les tarifs.

  • Anticipation : stocker les matériaux stratégiques lorsque c’est possible, notamment les câbles et équipements électriques.

5. Utiliser les aides financières comme amortisseur

Les hausses peuvent être absorbées si le client bénéficie d’un plan de financement optimisé.

  • MaPrimeRénov’ : jusqu’à 90 % des travaux pour les ménages modestes.

  • CEE : variable selon les travaux, mais souvent cumulable.

  • Éco-PTZ : jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêt, idéal pour les rénovations globales.

  • TVA réduite : 5,5 % pour la majorité des chantiers de rénovation énergétique.

   Exemple : une isolation extérieure estimée à 18 000 € peut descendre à 10 000 € après aides. En présentant d’abord le reste à charge plutôt que le montant brut, vous facilitez la décision du client.

6. Transformer la hausse en opportunité commerciale

Plutôt que de subir, vous pouvez intégrer la flambée des coûts dans votre stratégie commerciale :

  • Incitation à décider vite : “Les prix des matériaux augmentent régulièrement, signer maintenant permet d’éviter une hausse future.”

  • Argument patrimonial : un logement rénové énergétiquement gagne en valeur sur le marché.

  • Économie sur la durée : une PAC ou une isolation performante s’amortit en quelques années grâce aux économies générées.

En d’autres termes, la hausse devient un élément de réassurance plutôt qu’un frein.

7. Préserver ses marges sans nuire à sa compétitivité

Certains installateurs baissent leurs marges pour ne pas perdre de clients. C’est risqué à long terme. Mieux vaut :

  • Segmenter vos offres (entrée de gamme, standard, premium).

  • Valoriser votre service après-vente et vos garanties face aux offres low-cost.

  • Proposer des paiements échelonnés pour rendre le devis plus acceptable.

La question n’est pas de “baisser vos prix”, mais de renforcer la valeur perçue de votre offre.

8. Les erreurs à éviter absolument

  • Masquer la hausse : cela crée de la méfiance si le client compare ailleurs.

  • Promettre des prix fixes trop longtemps : vous risquez de travailler à perte.

  • Donner trop de choix : cela peut bloquer la décision.

  • Négliger le suivi : un client insatisfait communiquera sa déception plus vite qu’un client content.

Conclusion

La flambée des coûts des matériaux en 2025 est un défi, mais aussi un révélateur. Elle oblige les installateurs à professionnaliser leur approche, à mieux structurer leurs devis et à renforcer la pédagogie auprès de leurs clients.

En combinant transparence, optimisation des achats, valorisation des aides et stratégie commerciale adaptée, il est possible non seulement de préserver ses marges, mais aussi de consolider la confiance des clients.

Ce qui se joue ici n’est pas seulement une question de prix, mais une question de crédibilité professionnelle. Les installateurs capables de transformer un contexte tendu en opportunité de valeur ajoutée seront ceux qui sortiront gagnants de cette période.

L’année 2025 confirme une tendance déjà observée depuis plusieurs années : le coût des matériaux de construction et des équipements de rénovation énergétique continue de grimper. L’acier, le cuivre, le bois ou encore certains isolants biosourcés affichent des hausses régulières, parfois à deux chiffres. Pour un installateur, cela crée une équation complexe : comment protéger sa marge tout en conservant la confiance de ses clients ?

Le danger est double. D’un côté, rogner trop fort sur ses marges fragilise l’entreprise ; de l’autre, répercuter brutalement la hausse dans un devis peut faire fuir un client déjà hésitant. Le défi est donc de trouver le bon équilibre entre réalisme économique et pédagogie commerciale.

1. Pourquoi les matériaux coûtent plus cher en 2025 ?

Expliquer la hausse est une étape clé, car elle permet de justifier auprès des clients la révision des prix. Les principales causes sont connues :

  • Pression internationale : la demande mondiale en acier, aluminium et cuivre reste forte, tirée par la transition énergétique et les infrastructures électriques.

  • Énergie plus chère : les usines de production et le transport subissent directement l’augmentation des coûts énergétiques.

  • Demande locale croissante : en France et en Europe, les plans de rénovation énergétique et les aides publiques (CEE, MaPrimeRénov’) alimentent une demande massive sur certains matériaux.

  • Nouvelles normes environnementales : le passage progressif aux matériaux bas-carbone entraîne des surcoûts, liés à leur fabrication ou à leur approvisionnement encore limité.

  Conseil pratique : préparer une fiche explicative à remettre au client permet d’ancrer votre discours dans un contexte économique global et d’éviter l’impression de “devis gonflé”.

2. Comment ajuster ses devis sans perdre ses clients ?

a) Séparer clairement les postes

Présenter un devis avec un prix global peut générer de la méfiance. Il est préférable de dissocier main-d’œuvre et matériaux. Cela met en évidence que la hausse n’est pas liée à votre marge, mais bien aux fournitures.

b) Introduire une clause de révision

Les clauses indexées sur des indicateurs publics (BT01, Insee) permettent de sécuriser vos marges. Cela peut sembler lourd, mais de plus en plus d’entreprises l’intègrent pour se protéger contre des fluctuations rapides.

c) Établir plusieurs scénarios

Proposer au client un scénario “essentiel”, un scénario “confort” et un scénario “premium” vous permet de ne pas apparaître comme l’unique responsable d’un prix élevé. Vous offrez un choix, et donc plus de contrôle au client.

3. Gérer la relation client : pédagogie et accompagnement

Un devis plus cher est toujours difficile à faire passer. Pourtant, la manière dont vous l’expliquez peut faire toute la différence.

  • Pédagogie visuelle : utilisez des schémas, comparatifs chiffrés ou graphiques simples pour montrer les gains énergétiques attendus.

  • Mise en avant des aides : expliquez clairement ce que le client paiera “net” après subventions.

  • Projection long terme : insistez sur les économies d’énergie cumulées, sur la valeur ajoutée immobilière, ou encore sur le confort gagné.

Un client qui voit la rénovation comme un investissement plutôt qu’une dépense acceptera plus facilement un devis ajusté.

4. Réduire l’impact de la hausse grâce à vos fournisseurs

L’autre levier consiste à agir en amont, sur vos coûts d’approvisionnement.

  • Mutualisation : s’associer avec d’autres installateurs pour commander en plus gros volumes.

  • Contrats cadres : négocier avec vos distributeurs des prix bloqués sur 6 ou 12 mois.

  • Diversification : éviter la dépendance à un seul fournisseur, comparer régulièrement les tarifs.

  • Anticipation : stocker les matériaux stratégiques lorsque c’est possible, notamment les câbles et équipements électriques.

5. Utiliser les aides financières comme amortisseur

Les hausses peuvent être absorbées si le client bénéficie d’un plan de financement optimisé.

  • MaPrimeRénov’ : jusqu’à 90 % des travaux pour les ménages modestes.

  • CEE : variable selon les travaux, mais souvent cumulable.

  • Éco-PTZ : jusqu’à 50 000 € de prêt sans intérêt, idéal pour les rénovations globales.

  • TVA réduite : 5,5 % pour la majorité des chantiers de rénovation énergétique.

   Exemple : une isolation extérieure estimée à 18 000 € peut descendre à 10 000 € après aides. En présentant d’abord le reste à charge plutôt que le montant brut, vous facilitez la décision du client.

6. Transformer la hausse en opportunité commerciale

Plutôt que de subir, vous pouvez intégrer la flambée des coûts dans votre stratégie commerciale :

  • Incitation à décider vite : “Les prix des matériaux augmentent régulièrement, signer maintenant permet d’éviter une hausse future.”

  • Argument patrimonial : un logement rénové énergétiquement gagne en valeur sur le marché.

  • Économie sur la durée : une PAC ou une isolation performante s’amortit en quelques années grâce aux économies générées.

En d’autres termes, la hausse devient un élément de réassurance plutôt qu’un frein.

7. Préserver ses marges sans nuire à sa compétitivité

Certains installateurs baissent leurs marges pour ne pas perdre de clients. C’est risqué à long terme. Mieux vaut :

  • Segmenter vos offres (entrée de gamme, standard, premium).

  • Valoriser votre service après-vente et vos garanties face aux offres low-cost.

  • Proposer des paiements échelonnés pour rendre le devis plus acceptable.

La question n’est pas de “baisser vos prix”, mais de renforcer la valeur perçue de votre offre.

8. Les erreurs à éviter absolument

  • Masquer la hausse : cela crée de la méfiance si le client compare ailleurs.

  • Promettre des prix fixes trop longtemps : vous risquez de travailler à perte.

  • Donner trop de choix : cela peut bloquer la décision.

  • Négliger le suivi : un client insatisfait communiquera sa déception plus vite qu’un client content.

Conclusion

La flambée des coûts des matériaux en 2025 est un défi, mais aussi un révélateur. Elle oblige les installateurs à professionnaliser leur approche, à mieux structurer leurs devis et à renforcer la pédagogie auprès de leurs clients.

En combinant transparence, optimisation des achats, valorisation des aides et stratégie commerciale adaptée, il est possible non seulement de préserver ses marges, mais aussi de consolider la confiance des clients.

Ce qui se joue ici n’est pas seulement une question de prix, mais une question de crédibilité professionnelle. Les installateurs capables de transformer un contexte tendu en opportunité de valeur ajoutée seront ceux qui sortiront gagnants de cette période.

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