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Autoconsommation collective : le marché que personne ne veut rater
L’autoconsommation collective bouscule les modèles classiques de production et de consommation d’énergie. Acteurs concernés, modèles économiques, freins techniques : pourquoi ce marché attire (et inquiète) tout le secteur.
1 juil. 2025
Temps de lecture :
6 min
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Une idée simple, un marché complexe
L’autoconsommation collective repose sur un principe clair : produire localement de l’électricité renouvelable (souvent via du photovoltaïque), puis la consommer au sein d’un groupe d’utilisateurs, reliés par un même périmètre géographique et juridique.
Concrètement, un immeuble, un quartier ou un groupement d’habitants produit de l’énergie via des panneaux solaires et la partage.
Moins de dépendance au réseau, des factures allégées, une logique de circuit court énergétique.
Alors pourquoi ce modèle peine-t-il encore à décoller massivement ? Et pourquoi suscite-t-il autant d’intérêt dans les cercles politiques, industriels et citoyens ?
Une montée en puissance… encore lente
Depuis le décret du 21 novembre 2019 (loi Énergie-Climat), les projets d’autoconsommation collective sont officiellement encouragés.
On comptait en 2020 moins de 40 opérations actives. En 2025, on dépasse à peine les 800 projets en France.
Un chiffre qui reste marginal face aux milliers d’installations PV individuelles mises en service chaque mois.
Et pourtant, tous les voyants sont au vert :
Hausse des prix de l’électricité,
Tensions sur le réseau,
Urgence climatique,
Réglementations favorables (loi APER, objectifs de neutralité carbone dans les quartiers),
Multiplication des appels à projets territoriaux.
Alors qui ralentit ? Où est le blocage ? Et qui va capter la valeur de ce marché ?
Un potentiel énorme… mais verrouillé
Les bailleurs sociaux ? Intéressés mais méfiants.
Ils voient dans l’autoconsommation collective une solution pour :
Réduire la précarité énergétique,
Valoriser leur patrimoine,
Répondre aux contraintes du décret tertiaire.
Mais la complexité juridique et technique du modèle (personne morale organisatrice, contrat de répartition, supervision…) les freine encore.
Les collectivités ? Favorables mais en manque d’ingénierie.
Elles veulent impulser des communautés énergétiques locales, mais manquent souvent :
De solutions clés en main,
De partenaires fiables sur le long terme,
D’une structuration réglementaire claire et stable.
Les installateurs PV ? Souvent absents de la réflexion.
Trop peu formés à ce modèle, ils se concentrent sur l’autoconsommation individuelle, plus simple à vendre et à installer.
Ils n’ont pas encore intégré que le photovoltaïque collectif est un levier de fidélisation client et de montée en gamme.
Un modèle qui réinvente le rôle des artisans et entreprises du bâtiment
Dans une opération d’autoconsommation collective, les acteurs techniques ne sont plus de simples exécutants. Ils deviennent :
Conseillers dans la structuration du projet,
Facilitateurs auprès des syndics et usagers,
Garants du bon fonctionnement dans la durée (supervision, maintenance, ajustement de la répartition).
Ce changement de rôle suppose une montée en compétence, mais ouvre aussi la porte à des modèles de revenus récurrents (monitoring, SAV, gestion des flux).
Les nouveaux entrants veulent déjà leur part du gâteau
Pendant que le secteur artisanal s’interroge encore, de nouveaux acteurs avancent vite :
Startups d’énergie partagée qui proposent des offres “tout compris” aux syndics,
Opérateurs d’énergie verte qui intègrent l’autoconsommation collective à leur portefeuille,
ESN et éditeurs de logiciels qui développent des plateformes de supervision énergétique partagée.
La question est simple :
Les artisans historiques veulent-ils faire partie de cette chaîne de valeur ou la laisser aux autres ?
Les conditions pour capter ce marché
Se former : comprendre les mécanismes juridiques, contractuels, fiscaux.
Nouer des alliances locales : collectivités, syndics, coopératives d’énergie, installateurs qualifiés.
Utiliser des outils adaptés : plateformes de gestion, CRMs spécialisés, simulateurs d’économie collective.
Intégrer une logique de long terme : SAV, pilotage énergétique, extension du périmètre à d’autres bâtiments.
Avec un outil comme ila26, les professionnels peuvent :
Centraliser les demandes,
Suivre les projets multi-acteurs,
Créer un écosystème interconnecté de partenaires autour d’un quartier, d’un îlot, ou d’une résidence.
Un marché d’avenir… ou une niche pour technos idéalistes ?
C’est toute la question.
L’autoconsommation collective va-t-elle s’imposer comme un nouveau standard du logement social, du tertiaire ou des quartiers durables ?
Ou restera-t-elle un objet techno-écolo réservé à quelques pionniers militants ?
Les chiffres montrent que les freins sont réels.
Mais les signaux faibles, eux, pointent vers une massification à venir, à condition que les professionnels s’en emparent.
Conclusion : un rendez-vous à ne pas manquer
Le modèle est là. Les besoins sont réels. Les outils existent. Les budgets aussi (CEE, appels à projets, fonds européens, collectivités engagées…).
Reste une question :
Et vous ?
Vous voyez dans l’autoconsommation collective un relais de croissance ? Un casse-tête réglementaire ? Ou une opportunité stratégique ?
Une idée simple, un marché complexe
L’autoconsommation collective repose sur un principe clair : produire localement de l’électricité renouvelable (souvent via du photovoltaïque), puis la consommer au sein d’un groupe d’utilisateurs, reliés par un même périmètre géographique et juridique.
Concrètement, un immeuble, un quartier ou un groupement d’habitants produit de l’énergie via des panneaux solaires et la partage.
Moins de dépendance au réseau, des factures allégées, une logique de circuit court énergétique.
Alors pourquoi ce modèle peine-t-il encore à décoller massivement ? Et pourquoi suscite-t-il autant d’intérêt dans les cercles politiques, industriels et citoyens ?
Une montée en puissance… encore lente
Depuis le décret du 21 novembre 2019 (loi Énergie-Climat), les projets d’autoconsommation collective sont officiellement encouragés.
On comptait en 2020 moins de 40 opérations actives. En 2025, on dépasse à peine les 800 projets en France.
Un chiffre qui reste marginal face aux milliers d’installations PV individuelles mises en service chaque mois.
Et pourtant, tous les voyants sont au vert :
Hausse des prix de l’électricité,
Tensions sur le réseau,
Urgence climatique,
Réglementations favorables (loi APER, objectifs de neutralité carbone dans les quartiers),
Multiplication des appels à projets territoriaux.
Alors qui ralentit ? Où est le blocage ? Et qui va capter la valeur de ce marché ?
Un potentiel énorme… mais verrouillé
Les bailleurs sociaux ? Intéressés mais méfiants.
Ils voient dans l’autoconsommation collective une solution pour :
Réduire la précarité énergétique,
Valoriser leur patrimoine,
Répondre aux contraintes du décret tertiaire.
Mais la complexité juridique et technique du modèle (personne morale organisatrice, contrat de répartition, supervision…) les freine encore.
Les collectivités ? Favorables mais en manque d’ingénierie.
Elles veulent impulser des communautés énergétiques locales, mais manquent souvent :
De solutions clés en main,
De partenaires fiables sur le long terme,
D’une structuration réglementaire claire et stable.
Les installateurs PV ? Souvent absents de la réflexion.
Trop peu formés à ce modèle, ils se concentrent sur l’autoconsommation individuelle, plus simple à vendre et à installer.
Ils n’ont pas encore intégré que le photovoltaïque collectif est un levier de fidélisation client et de montée en gamme.
Un modèle qui réinvente le rôle des artisans et entreprises du bâtiment
Dans une opération d’autoconsommation collective, les acteurs techniques ne sont plus de simples exécutants. Ils deviennent :
Conseillers dans la structuration du projet,
Facilitateurs auprès des syndics et usagers,
Garants du bon fonctionnement dans la durée (supervision, maintenance, ajustement de la répartition).
Ce changement de rôle suppose une montée en compétence, mais ouvre aussi la porte à des modèles de revenus récurrents (monitoring, SAV, gestion des flux).
Les nouveaux entrants veulent déjà leur part du gâteau
Pendant que le secteur artisanal s’interroge encore, de nouveaux acteurs avancent vite :
Startups d’énergie partagée qui proposent des offres “tout compris” aux syndics,
Opérateurs d’énergie verte qui intègrent l’autoconsommation collective à leur portefeuille,
ESN et éditeurs de logiciels qui développent des plateformes de supervision énergétique partagée.
La question est simple :
Les artisans historiques veulent-ils faire partie de cette chaîne de valeur ou la laisser aux autres ?
Les conditions pour capter ce marché
Se former : comprendre les mécanismes juridiques, contractuels, fiscaux.
Nouer des alliances locales : collectivités, syndics, coopératives d’énergie, installateurs qualifiés.
Utiliser des outils adaptés : plateformes de gestion, CRMs spécialisés, simulateurs d’économie collective.
Intégrer une logique de long terme : SAV, pilotage énergétique, extension du périmètre à d’autres bâtiments.
Avec un outil comme ila26, les professionnels peuvent :
Centraliser les demandes,
Suivre les projets multi-acteurs,
Créer un écosystème interconnecté de partenaires autour d’un quartier, d’un îlot, ou d’une résidence.
Un marché d’avenir… ou une niche pour technos idéalistes ?
C’est toute la question.
L’autoconsommation collective va-t-elle s’imposer comme un nouveau standard du logement social, du tertiaire ou des quartiers durables ?
Ou restera-t-elle un objet techno-écolo réservé à quelques pionniers militants ?
Les chiffres montrent que les freins sont réels.
Mais les signaux faibles, eux, pointent vers une massification à venir, à condition que les professionnels s’en emparent.
Conclusion : un rendez-vous à ne pas manquer
Le modèle est là. Les besoins sont réels. Les outils existent. Les budgets aussi (CEE, appels à projets, fonds européens, collectivités engagées…).
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