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Bornes + décret tertiaire : double obligation, double business
Entre obligation IRVE et décret tertiaire, les bâtiments commerciaux et publics doivent désormais concilier mobilité électrique et performance énergétique. Une contrainte ? Ou une opportunité double pour les installateurs et entreprises du bâtiment ?
8 juil. 2025
Temps de lecture :
4 min
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Deux obligations qui tombent… sur les mêmes bâtiments
Depuis le 1er janvier 2025, deux réglementations majeures s’appliquent à un grand nombre de bâtiments tertiaires en France :
L’obligation d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE),
Le respect du décret tertiaire, qui impose une réduction progressive de la consommation énergétique des bâtiments à usage professionnel.
Et surprise : les deux concernent souvent les mêmes bâtiments.
Écoles, mairies, immeubles de bureaux, commerces, entrepôts, cliniques, centres commerciaux… tous se retrouvent au carrefour de ces deux transformations réglementaires.
1. Borne IRVE : une obligation qui s’étend à tout le parc tertiaire
Depuis la loi LOM, puis les arrêtés de 2023 et 2024, l’installation de bornes de recharge devient obligatoire dans de plus en plus de cas :
Bâtiments neufs tertiaires avec parking ≥ 10 places,
Rénovation de parkings existants,
Travaux importants sur des bâtiments commerciaux ou publics,
Existence de flottes d’entreprise ou de véhicules de service.
À partir de 2025, ces obligations sont renforcées par :
Des quotas minimum (5 % à 10 % de places équipées),
Des normes de pré-câblage (prééquipement obligatoire pour extensions futures),
Des exigences en matière de supervision (Smart IRVE, comptage, accès à distance).
2. Décret tertiaire : des objectifs de performance à tenir sur 30 ans
Moins médiatisé mais tout aussi structurant, le décret tertiaire impose depuis 2022 une réduction progressive des consommations énergétiques des bâtiments de plus de 1000 m² à usage tertiaire.
Les objectifs :
–40 % en 2030,
–50 % en 2040,
–60 % en 2050.
Pour y répondre, les propriétaires ou gestionnaires doivent :
Réaliser un audit énergétique,
Mettre en œuvre des actions (rénovation, pilotage, équipement…),
Déclarer chaque année leurs consommations sur la plateforme OPERAT.
Ce décret est souvent sous-estimé par les maîtres d’ouvrage… alors qu’il conditionne désormais de nombreuses décisions d’investissement, et expose à sanctions.
Le croisement des deux mondes : contrainte ou opportunité ?
Aujourd’hui, le parc tertiaire se retrouve pris en tenaille entre performance énergétique et électrification de la mobilité.
Une tension logique :
Installer des bornes… fait grimper la consommation électrique.
Réduire les consommations… implique une stratégie énergétique globale.
“Installer une IRVE sans revoir le pilotage énergétique du bâtiment, c’est contre-productif.”
“Et rénover un bâtiment sans intégrer la mobilité électrique, c’est déjà être en retard.”
Double obligation = double business (pour les bons acteurs)
Les entreprises capables de proposer une approche combinée IRVE + performance énergétique seront les grandes gagnantes.
Opportunité 1 : Créer des offres “Smart Building + Smart Charging”
Borne pilotée selon les heures creuses,
Couplage IRVE avec photovoltaïque en autoconsommation,
Système de charge avec délestage dynamique,
IRVE intégrée au BMS (Building Management System).
Cela permet de gagner en performance énergétique, tout en respectant le décret tertiaire.
Opportunité 2 : Approche globale dès la phase d’audit
Proposer un audit énergétique + pré-diagnostic IRVE,
Mutualiser les aides (CEE, prime Advenir, subventions régionales),
Élaborer des plans pluriannuels intégrant IRVE, isolation, CVC, LED, etc.
Une approche qui rassure les donneurs d’ordres… et valorise fortement l’entreprise face à la concurrence.
Opportunité 3 : Fidéliser les clients sur la durée
Maintenance IRVE + suivi des consommations OPERAT,
Contrats de performance énergétique incluant la recharge,
Monitoring partagé du site (consos bâtiment + IRVE).
Nouveau modèle économique basé sur le service, plus stable que la simple pose.
Qui est concerné par cette convergence ?
Entreprises du génie électrique, du CVC et du second œuvre,
Bureaux d’études et auditeurs énergétiques,
Installateurs IRVE agréés,
Groupes du BTP engagés dans la transition,
Artisans RGE cherchant à élargir leur activité vers le tertiaire.
Et les freins ? Ils sont réels.
Méconnaissance du décret tertiaire dans le secteur privé,
Cloisonnement entre métiers : IRVE ≠ rénovation ≠ pilotage ≠ énergie,
Budgets publics contraints pour les collectivités,
Attente d’un retour sur investissement à court terme (difficile sur la rénovation globale).
C’est pourquoi la coordination interprofessionnelle est clé.
Les maîtres d’ouvrage cherchent des interlocuteurs uniques, capables de gérer la complexité technique, réglementaire, et financière.
Le rôle d’ila26 dans ce contexte
Nous aidons les professionnels à :
Centraliser leurs chantiers IRVE et rénovations énergétiques dans une même interface,
Gérer les dossiers CEE, les primes Advenir et les subventions locales,
Connecter les différents acteurs du chantier (auditeurs, superviseurs, collectivités),
Suivre les performances du bâtiment et de l’infrastructure de recharge sur la durée.
Avec ila26, vous pouvez construire des offres combinées, rentables, lisibles — et anticiper les prochaines obligations réglementaires.
Conclusion : deux obligations, une stratégie gagnante
Le décret tertiaire et les obligations IRVE ne doivent pas être vus comme deux réglementations séparées, mais comme les deux faces d’un même projet de modernisation des bâtiments tertiaires.
Les professionnels capables de :
Travailler en synergie entre performance énergétique et mobilité,
Accompagner le client de l’audit à l’exploitation,
Proposer des offres lisibles et finançables,
s’imposeront comme les nouveaux référents du secteur tertiaire.
Deux obligations qui tombent… sur les mêmes bâtiments
Depuis le 1er janvier 2025, deux réglementations majeures s’appliquent à un grand nombre de bâtiments tertiaires en France :
L’obligation d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE),
Le respect du décret tertiaire, qui impose une réduction progressive de la consommation énergétique des bâtiments à usage professionnel.
Et surprise : les deux concernent souvent les mêmes bâtiments.
Écoles, mairies, immeubles de bureaux, commerces, entrepôts, cliniques, centres commerciaux… tous se retrouvent au carrefour de ces deux transformations réglementaires.
1. Borne IRVE : une obligation qui s’étend à tout le parc tertiaire
Depuis la loi LOM, puis les arrêtés de 2023 et 2024, l’installation de bornes de recharge devient obligatoire dans de plus en plus de cas :
Bâtiments neufs tertiaires avec parking ≥ 10 places,
Rénovation de parkings existants,
Travaux importants sur des bâtiments commerciaux ou publics,
Existence de flottes d’entreprise ou de véhicules de service.
À partir de 2025, ces obligations sont renforcées par :
Des quotas minimum (5 % à 10 % de places équipées),
Des normes de pré-câblage (prééquipement obligatoire pour extensions futures),
Des exigences en matière de supervision (Smart IRVE, comptage, accès à distance).
2. Décret tertiaire : des objectifs de performance à tenir sur 30 ans
Moins médiatisé mais tout aussi structurant, le décret tertiaire impose depuis 2022 une réduction progressive des consommations énergétiques des bâtiments de plus de 1000 m² à usage tertiaire.
Les objectifs :
–40 % en 2030,
–50 % en 2040,
–60 % en 2050.
Pour y répondre, les propriétaires ou gestionnaires doivent :
Réaliser un audit énergétique,
Mettre en œuvre des actions (rénovation, pilotage, équipement…),
Déclarer chaque année leurs consommations sur la plateforme OPERAT.
Ce décret est souvent sous-estimé par les maîtres d’ouvrage… alors qu’il conditionne désormais de nombreuses décisions d’investissement, et expose à sanctions.
Le croisement des deux mondes : contrainte ou opportunité ?
Aujourd’hui, le parc tertiaire se retrouve pris en tenaille entre performance énergétique et électrification de la mobilité.
Une tension logique :
Installer des bornes… fait grimper la consommation électrique.
Réduire les consommations… implique une stratégie énergétique globale.
“Installer une IRVE sans revoir le pilotage énergétique du bâtiment, c’est contre-productif.”
“Et rénover un bâtiment sans intégrer la mobilité électrique, c’est déjà être en retard.”
Double obligation = double business (pour les bons acteurs)
Les entreprises capables de proposer une approche combinée IRVE + performance énergétique seront les grandes gagnantes.
Opportunité 1 : Créer des offres “Smart Building + Smart Charging”
Borne pilotée selon les heures creuses,
Couplage IRVE avec photovoltaïque en autoconsommation,
Système de charge avec délestage dynamique,
IRVE intégrée au BMS (Building Management System).
Cela permet de gagner en performance énergétique, tout en respectant le décret tertiaire.
Opportunité 2 : Approche globale dès la phase d’audit
Proposer un audit énergétique + pré-diagnostic IRVE,
Mutualiser les aides (CEE, prime Advenir, subventions régionales),
Élaborer des plans pluriannuels intégrant IRVE, isolation, CVC, LED, etc.
Une approche qui rassure les donneurs d’ordres… et valorise fortement l’entreprise face à la concurrence.
Opportunité 3 : Fidéliser les clients sur la durée
Maintenance IRVE + suivi des consommations OPERAT,
Contrats de performance énergétique incluant la recharge,
Monitoring partagé du site (consos bâtiment + IRVE).
Nouveau modèle économique basé sur le service, plus stable que la simple pose.
Qui est concerné par cette convergence ?
Entreprises du génie électrique, du CVC et du second œuvre,
Bureaux d’études et auditeurs énergétiques,
Installateurs IRVE agréés,
Groupes du BTP engagés dans la transition,
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Et les freins ? Ils sont réels.
Méconnaissance du décret tertiaire dans le secteur privé,
Cloisonnement entre métiers : IRVE ≠ rénovation ≠ pilotage ≠ énergie,
Budgets publics contraints pour les collectivités,
Attente d’un retour sur investissement à court terme (difficile sur la rénovation globale).
C’est pourquoi la coordination interprofessionnelle est clé.
Les maîtres d’ouvrage cherchent des interlocuteurs uniques, capables de gérer la complexité technique, réglementaire, et financière.
Le rôle d’ila26 dans ce contexte
Nous aidons les professionnels à :
Centraliser leurs chantiers IRVE et rénovations énergétiques dans une même interface,
Gérer les dossiers CEE, les primes Advenir et les subventions locales,
Connecter les différents acteurs du chantier (auditeurs, superviseurs, collectivités),
Suivre les performances du bâtiment et de l’infrastructure de recharge sur la durée.
Avec ila26, vous pouvez construire des offres combinées, rentables, lisibles — et anticiper les prochaines obligations réglementaires.
Conclusion : deux obligations, une stratégie gagnante
Le décret tertiaire et les obligations IRVE ne doivent pas être vus comme deux réglementations séparées, mais comme les deux faces d’un même projet de modernisation des bâtiments tertiaires.
Les professionnels capables de :
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