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CEE en chute libre ? Ce qu’il faut vraiment surveiller sur vos dossiers en 2025

Délais anormaux, primes à la baisse, contrôles renforcés… En 2025, les CEE ne garantissent plus la rentabilité comme avant. Voici les signaux concrets à suivre de près pour éviter les pertes sur vos chantiers.

12 août 2025

Temps de lecture :

5 min

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La mécanique des CEE s’essouffle

Le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie a longtemps permis de financer une grande partie des travaux de rénovation. Mais en 2025, les règles changent. Moins lisible, plus lent, plus contrôlé. Si vous n’adaptez pas vos pratiques, c’est votre rentabilité qui en souffrira.

Les premiers signaux sont déjà là :

  • Délais de traitement qui explosent

  • Dossiers bloqués ou rejetés sans justification claire

  • Montants réduits sur certaines fiches

  • Suppressions sans alternatives valables

  • Tensions croissantes avec certains obligés

Vous devez agir dès maintenant pour éviter les erreurs à répétition.

1. Des délais de paiement devenus imprévisibles

Certains dossiers restent sans réponse plus de 4 mois après dépôt. Cela concerne même des cas simples, envoyés dans les règles. Résultat : des trésoreries mises à mal, surtout pour les structures qui avancent les montants.

Dans les faits :

  • Le délai moyen dépasse souvent 90 jours

  • Certains obligés répondent uniquement sous relance

  • Le moindre oubli dans les pièces peut doubler le temps de traitement

À faire :

  • Mettre en place un suivi dossier par dossier

  • Définir un seuil d’alerte interne à 90 jours

  • Adapter le cycle de facturation client si besoin

2. Deux fiches imposent désormais un contrôle obligatoire

Depuis août 2025, les fiches BAT-TH-142 et IND-BA-110 ne sont plus validées sans un contrôle sur site. Cela suppose :

  • Un allongement de 3 à 6 semaines

  • Une mobilisation du client pour recevoir l’auditeur

  • Un risque accru de rejet en cas de non-conformité mineure

Ces contrôles concernent souvent des gestes techniques : isolation, rénovation lourde ou équipements collectifs. Ils deviennent un passage obligé à anticiper dès la phase devis.

Réflexe utile :

  • Prévoir une clause de contrôle dans chaque devis concerné

  • Former vos équipes à préparer l’audit en amont

  • Anticiper les refus ou désistements clients

3. Les montants versés ne couvrent plus les coûts réels

Certaines fiches ont été révisées sans tenir compte de l’inflation. Exemple : BAR-TH-141 (chaudière biomasse) ou BAR-TH-161 (pompe à chaleur collective). Ces montants étaient encore viables en 2023. Ce n’est plus le cas.

Conséquences :

  • Vos devis sous-évaluent les coûts réels

  • Vous absorbez la différence si vous avez signé trop vite

  • Le client s’étonne que “l’aide ne couvre plus autant qu’avant”

Ce qu’il faut faire :

  • Supprimer tous les anciens simulateurs

  • Mettre à jour vos marges internes

  • Expliquer dès le départ que les aides baissent, et que la valeur ajoutée se joue ailleurs

4. Rejets en hausse sur des motifs parfois absurdes

Une mauvaise photo. Une ligne de devis mal formulée. Une attestation d’usage ambiguë. Ce qui passait avant est désormais motif de rejet.

Et ce durcissement n’est pas uniforme :

  • Un même dossier peut être validé par un obligé, refusé par un autre

  • Certains acteurs appliquent de nouvelles grilles internes, sans les annoncer

  • Les plateformes digitalisées automatisent le rejet à la moindre erreur

Conseil :

  • Comparez vos taux de validation selon les partenaires

  • Documentez chaque échec pour éviter les répétitions

  • Évitez de tout miser sur un seul obligé

5. Dix fiches supprimées depuis août 2025

La suppression de plusieurs fiches CEE est entrée en vigueur sans préavis prolongé. Parmi elles :

Bâtiment résidentiel

Tertiaire / Industrie

BAR-TH-160

IND-BA-112

BAT-EQ-133

IND-UT-117

BAT-TH-104

IND-UT-121

BAT-TH-146

IND-UT-136

BAT-TH-155

RES-CH-107

Aucune fiche de remplacement équivalente n’a été proposée dans plusieurs cas. Cela impacte des gestes pourtant courants, comme l’isolation plancher ou certaines chaudières.

Ce que cela signifie pour vous :

  • Revoir votre offre commerciale

  • Identifier les postes devenus non finançables

  • Accompagner les clients vers d’autres gestes éligibles

6. Des audits mal rédigés bloquent les dossiers

Les contrôles se durcissent également sur la qualité des audits. Le moindre décalage entre l’audit et les travaux réellement réalisés suffit à bloquer le dossier.

Ce problème survient surtout quand :

  • L’audit est produit trop tôt, sans lien avec le chantier réel

  • Le rapport est généré automatiquement sans vérification

  • Le professionnel se base sur des données erronées

À mettre en place :

  • Vérification stricte de chaque rapport avant dépôt

  • Standardisation de vos modèles d’audit

  • Travail avec un nombre restreint de partenaires fiables

7. Certaines aides locales rendent le CEE inéligible

Les aides territoriales se multiplient. Mais elles ne sont pas toujours cumulables avec les CEE. Cela crée des promesses contradictoires au client.

Exemples :

  • Fonds air-bois qui interdit tout cumul

  • Subvention locale conditionnée à un reste à charge minimal

  • Dispositif régional qui impose un délai de travaux incompatible avec le CEE

Vous devez systématiser :

  • Une vérification des aides disponibles avant chiffrage

  • Une explication claire au client dès le début

  • Une documentation écrite du montage retenu

Ce que 2025 impose : piloter au cas par cas

L’époque où l’on lançait 10 chantiers avec la certitude que les CEE “finiraient par tomber” est révolue. Ce dispositif ne disparaît pas. Mais il devient plus instable, plus technique, plus risqué.

Votre seule protection :

  • Mettre à jour vos outils et simulateurs

  • Analyser vos retours de validation chaque mois

  • Adopter un suivi précis de chaque dossier, dès le devis

  • Anticiper les refus, les contrôles et les baisses à venir

Conclusion : ne subissez pas le tournant CEE

Les signaux sont clairs. Ce n’est pas une évolution progressive, c’est une rupture. Si vous continuez à fonctionner comme en 2023, vous risquez des pertes sur chaque dossier.

Le marché ne s’effondre pas. Mais il devient sélectif. Plus exigeant. Plus lent. Moins lisible.

Et dans ce contexte, seules les entreprises qui pilotent, qui documentent, et qui anticipent continueront à dégager une marge sur les aides.

La mécanique des CEE s’essouffle

Le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie a longtemps permis de financer une grande partie des travaux de rénovation. Mais en 2025, les règles changent. Moins lisible, plus lent, plus contrôlé. Si vous n’adaptez pas vos pratiques, c’est votre rentabilité qui en souffrira.

Les premiers signaux sont déjà là :

  • Délais de traitement qui explosent

  • Dossiers bloqués ou rejetés sans justification claire

  • Montants réduits sur certaines fiches

  • Suppressions sans alternatives valables

  • Tensions croissantes avec certains obligés

Vous devez agir dès maintenant pour éviter les erreurs à répétition.

1. Des délais de paiement devenus imprévisibles

Certains dossiers restent sans réponse plus de 4 mois après dépôt. Cela concerne même des cas simples, envoyés dans les règles. Résultat : des trésoreries mises à mal, surtout pour les structures qui avancent les montants.

Dans les faits :

  • Le délai moyen dépasse souvent 90 jours

  • Certains obligés répondent uniquement sous relance

  • Le moindre oubli dans les pièces peut doubler le temps de traitement

À faire :

  • Mettre en place un suivi dossier par dossier

  • Définir un seuil d’alerte interne à 90 jours

  • Adapter le cycle de facturation client si besoin

2. Deux fiches imposent désormais un contrôle obligatoire

Depuis août 2025, les fiches BAT-TH-142 et IND-BA-110 ne sont plus validées sans un contrôle sur site. Cela suppose :

  • Un allongement de 3 à 6 semaines

  • Une mobilisation du client pour recevoir l’auditeur

  • Un risque accru de rejet en cas de non-conformité mineure

Ces contrôles concernent souvent des gestes techniques : isolation, rénovation lourde ou équipements collectifs. Ils deviennent un passage obligé à anticiper dès la phase devis.

Réflexe utile :

  • Prévoir une clause de contrôle dans chaque devis concerné

  • Former vos équipes à préparer l’audit en amont

  • Anticiper les refus ou désistements clients

3. Les montants versés ne couvrent plus les coûts réels

Certaines fiches ont été révisées sans tenir compte de l’inflation. Exemple : BAR-TH-141 (chaudière biomasse) ou BAR-TH-161 (pompe à chaleur collective). Ces montants étaient encore viables en 2023. Ce n’est plus le cas.

Conséquences :

  • Vos devis sous-évaluent les coûts réels

  • Vous absorbez la différence si vous avez signé trop vite

  • Le client s’étonne que “l’aide ne couvre plus autant qu’avant”

Ce qu’il faut faire :

  • Supprimer tous les anciens simulateurs

  • Mettre à jour vos marges internes

  • Expliquer dès le départ que les aides baissent, et que la valeur ajoutée se joue ailleurs

4. Rejets en hausse sur des motifs parfois absurdes

Une mauvaise photo. Une ligne de devis mal formulée. Une attestation d’usage ambiguë. Ce qui passait avant est désormais motif de rejet.

Et ce durcissement n’est pas uniforme :

  • Un même dossier peut être validé par un obligé, refusé par un autre

  • Certains acteurs appliquent de nouvelles grilles internes, sans les annoncer

  • Les plateformes digitalisées automatisent le rejet à la moindre erreur

Conseil :

  • Comparez vos taux de validation selon les partenaires

  • Documentez chaque échec pour éviter les répétitions

  • Évitez de tout miser sur un seul obligé

5. Dix fiches supprimées depuis août 2025

La suppression de plusieurs fiches CEE est entrée en vigueur sans préavis prolongé. Parmi elles :

Bâtiment résidentiel

Tertiaire / Industrie

BAR-TH-160

IND-BA-112

BAT-EQ-133

IND-UT-117

BAT-TH-104

IND-UT-121

BAT-TH-146

IND-UT-136

BAT-TH-155

RES-CH-107

Aucune fiche de remplacement équivalente n’a été proposée dans plusieurs cas. Cela impacte des gestes pourtant courants, comme l’isolation plancher ou certaines chaudières.

Ce que cela signifie pour vous :

  • Revoir votre offre commerciale

  • Identifier les postes devenus non finançables

  • Accompagner les clients vers d’autres gestes éligibles

6. Des audits mal rédigés bloquent les dossiers

Les contrôles se durcissent également sur la qualité des audits. Le moindre décalage entre l’audit et les travaux réellement réalisés suffit à bloquer le dossier.

Ce problème survient surtout quand :

  • L’audit est produit trop tôt, sans lien avec le chantier réel

  • Le rapport est généré automatiquement sans vérification

  • Le professionnel se base sur des données erronées

À mettre en place :

  • Vérification stricte de chaque rapport avant dépôt

  • Standardisation de vos modèles d’audit

  • Travail avec un nombre restreint de partenaires fiables

7. Certaines aides locales rendent le CEE inéligible

Les aides territoriales se multiplient. Mais elles ne sont pas toujours cumulables avec les CEE. Cela crée des promesses contradictoires au client.

Exemples :

  • Fonds air-bois qui interdit tout cumul

  • Subvention locale conditionnée à un reste à charge minimal

  • Dispositif régional qui impose un délai de travaux incompatible avec le CEE

Vous devez systématiser :

  • Une vérification des aides disponibles avant chiffrage

  • Une explication claire au client dès le début

  • Une documentation écrite du montage retenu

Ce que 2025 impose : piloter au cas par cas

L’époque où l’on lançait 10 chantiers avec la certitude que les CEE “finiraient par tomber” est révolue. Ce dispositif ne disparaît pas. Mais il devient plus instable, plus technique, plus risqué.

Votre seule protection :

  • Mettre à jour vos outils et simulateurs

  • Analyser vos retours de validation chaque mois

  • Adopter un suivi précis de chaque dossier, dès le devis

  • Anticiper les refus, les contrôles et les baisses à venir

Conclusion : ne subissez pas le tournant CEE

Les signaux sont clairs. Ce n’est pas une évolution progressive, c’est une rupture. Si vous continuez à fonctionner comme en 2023, vous risquez des pertes sur chaque dossier.

Le marché ne s’effondre pas. Mais il devient sélectif. Plus exigeant. Plus lent. Moins lisible.

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