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 MaPrimeRénov’ : vers une refonte totale du financement en rénovation

Vers une réforme radicale des aides à la rénovation énergétique : fusion, simplification ou recentrage des dispositifs CEE et MaPrimeRénov’. Ce que cela signifie pour les professionnels du secteur.

24 juin 2025

Temps de lecture :

3 min

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Une réforme structurelle qui se profile

En coulisses depuis plusieurs mois, le gouvernement prépare une refonte majeure du financement de la rénovation énergétique.

Objectif affiché : simplifier, recentrer, et rendre plus lisible un écosystème d’aides devenu trop complexe, à la fois pour les ménages et pour les professionnels.

Les deux piliers actuels — MaPrimeRénov’ (financement public) et les CEE (financement privé via les fournisseurs d’énergie) — seraient en passe d’être fusionnés, harmonisés ou profondément réorganisés.

Une annonce officielle est attendue à l’automne 2025, mais les arbitrages sont déjà en cours.

Pourquoi cette réforme est jugée nécessaire ?

Depuis 2019, les aides à la rénovation ont explosé en volume, mais aussi en complexité :

  • MaPrimeRénov’ a connu 5 refontes en 4 ans,


  • Les CEE sont devenus un marché à part entière, opaque pour de nombreux artisans,


  • Les dispositifs se chevauchent, se superposent, ou se contredisent,


  • Les usagers et entreprises ne savent plus à quelles aides prétendre, ni dans quel ordre les mobiliser.


Résultat : perte de confiance, retards dans les chantiers, effets d’aubaine, fraudes, et frustration sur le terrain.

Trois scénarios à l’étude

D’après les premières remontées, plusieurs pistes de réforme sont sur la table :

1. Fusion MaPrimeRénov’ + CEE dans un guichet unique

Un seul point d’entrée pour les aides à la rénovation. L’État encadrerait un dispositif hybride mêlant financement public et obligations des fournisseurs. Cela impliquerait :

  • Une réglementation harmonisée,


  • Un portail numérique centralisé,


  • Une répartition automatique des aides selon le type de travaux.


Mais ce scénario soulève des craintes :

  • Perte de souplesse pour les CEE,


  • Risque de désengagement des obligés (fournisseurs),


  • Complexité du pilotage budgétaire et logistique.


2. Recentrage des aides sur les rénovations globales

Ce scénario vise à réduire les aides sur les “petits gestes” (isolation seule, PAC seule…) pour prioriser les rénovations performantes globales, avec :

  • Des montants plus élevés,


  • Des parcours obligatoires via un accompagnateur,


  • Des exigences techniques plus strictes.


Problème : ce modèle exclut de fait les ménages qui ne peuvent pas financer une rénovation globale sans reste à charge important.

3. Maintien des deux dispositifs avec interopérabilité renforcée

Une approche “coopérative” où MaPrimeRénov’ et CEE resteraient distincts, mais :

  • Utiliseraient des référentiels communs (gestes, niveaux de performance),


  • Offriraient des simulations automatiques,


  • Garantiraient une coordination des contrôles et audits.


C’est le scénario le plus réaliste à court terme, mais qui nécessite un énorme travail de normalisation des pratiques.

Quels impacts pour les professionnels du bâtiment et de la rénovation ?

1. Un bouleversement des modèles commerciaux

La majorité des entreprises RGE basent encore leur stratégie sur :

  • Des gestes simples et aidés,


  • Des offres packagées à reste à charge faible,


  • Une logique de volume avec peu d’accompagnement.


Si les aides se recentrent sur des rénovations globales :

  • Il faudra revoir les devis types,


  • Former les équipes à la rénovation énergétique complète,


  • Proposer des solutions de financement différé ou tiers-investissement.


2. Une pression accrue sur les outils et la gestion des dossiers

Le traitement des aides deviendra probablement :

  • Plus centralisé,


  • Plus contrôlé,


  • Plus exigeant sur la traçabilité.


Les artisans devront s’équiper de CRMs spécialisés, d’ERP métiers, de plateformes interopérables pour ne pas perdre pied.

3. Une recomposition du paysage concurrentiel

Les petites structures pourraient souffrir d’un effet de seuil : plus d’aides, mais aussi plus d’exigences techniques, administratives et financières.

À l’inverse, les entreprises capables de structurer une offre complète, multi-gestes, pilotée et garantie, tireront leur épingle du jeu.

Le secteur prêt… ou en alerte ?

Ce qui frappe, c’est le décalage entre le rythme des annonces politiques et la réalité terrain.

La plupart des artisans :

  • N’ont pas été informés des arbitrages en cours,


  • N’ont pas été associés aux consultations,


  • Découvrent les évolutions par la presse spécialisée ou via les réseaux sociaux.


Une fois encore, le manque d’anticipation risque de fragiliser la filière, alors qu’elle est essentielle aux objectifs climatiques du pays.

Le rôle d’ila26 dans cette refonte

Notre mission est claire : aider les pros à s’adapter vite, sans perdre en productivité.

Avec ila26, vous pouvez :

  • Gérer vos dossiers MaPrimeRénov’ et CEE depuis une seule interface,

  • Automatiser les relances et justificatifs,

    Identifier les projets compatibles avec les nouvelles règles,


  • Accéder à une veille réglementaire en temps réel.

Nous croyons que cette refonte est une opportunité de simplifier le parcours pro – mais à condition de l’anticiper et de s’équiper.

Conclusion : vers un financement plus lisible, ou un labyrinthe de plus ?

La fusion ou réorganisation de MaPrimeRénov’ et des CEE est inévitable, mais elle doit être pensée avec les acteurs de terrain, et non imposée d’en haut.

  • Les installateurs veulent de la stabilité.

  • Les ménages veulent de la clarté.

  • L’État veut de l’impact.


Une réforme structurelle qui se profile

En coulisses depuis plusieurs mois, le gouvernement prépare une refonte majeure du financement de la rénovation énergétique.

Objectif affiché : simplifier, recentrer, et rendre plus lisible un écosystème d’aides devenu trop complexe, à la fois pour les ménages et pour les professionnels.

Les deux piliers actuels — MaPrimeRénov’ (financement public) et les CEE (financement privé via les fournisseurs d’énergie) — seraient en passe d’être fusionnés, harmonisés ou profondément réorganisés.

Une annonce officielle est attendue à l’automne 2025, mais les arbitrages sont déjà en cours.

Pourquoi cette réforme est jugée nécessaire ?

Depuis 2019, les aides à la rénovation ont explosé en volume, mais aussi en complexité :

  • MaPrimeRénov’ a connu 5 refontes en 4 ans,


  • Les CEE sont devenus un marché à part entière, opaque pour de nombreux artisans,


  • Les dispositifs se chevauchent, se superposent, ou se contredisent,


  • Les usagers et entreprises ne savent plus à quelles aides prétendre, ni dans quel ordre les mobiliser.


Résultat : perte de confiance, retards dans les chantiers, effets d’aubaine, fraudes, et frustration sur le terrain.

Trois scénarios à l’étude

D’après les premières remontées, plusieurs pistes de réforme sont sur la table :

1. Fusion MaPrimeRénov’ + CEE dans un guichet unique

Un seul point d’entrée pour les aides à la rénovation. L’État encadrerait un dispositif hybride mêlant financement public et obligations des fournisseurs. Cela impliquerait :

  • Une réglementation harmonisée,


  • Un portail numérique centralisé,


  • Une répartition automatique des aides selon le type de travaux.


Mais ce scénario soulève des craintes :

  • Perte de souplesse pour les CEE,


  • Risque de désengagement des obligés (fournisseurs),


  • Complexité du pilotage budgétaire et logistique.


2. Recentrage des aides sur les rénovations globales

Ce scénario vise à réduire les aides sur les “petits gestes” (isolation seule, PAC seule…) pour prioriser les rénovations performantes globales, avec :

  • Des montants plus élevés,


  • Des parcours obligatoires via un accompagnateur,


  • Des exigences techniques plus strictes.


Problème : ce modèle exclut de fait les ménages qui ne peuvent pas financer une rénovation globale sans reste à charge important.

3. Maintien des deux dispositifs avec interopérabilité renforcée

Une approche “coopérative” où MaPrimeRénov’ et CEE resteraient distincts, mais :

  • Utiliseraient des référentiels communs (gestes, niveaux de performance),


  • Offriraient des simulations automatiques,


  • Garantiraient une coordination des contrôles et audits.


C’est le scénario le plus réaliste à court terme, mais qui nécessite un énorme travail de normalisation des pratiques.

Quels impacts pour les professionnels du bâtiment et de la rénovation ?

1. Un bouleversement des modèles commerciaux

La majorité des entreprises RGE basent encore leur stratégie sur :

  • Des gestes simples et aidés,


  • Des offres packagées à reste à charge faible,


  • Une logique de volume avec peu d’accompagnement.


Si les aides se recentrent sur des rénovations globales :

  • Il faudra revoir les devis types,


  • Former les équipes à la rénovation énergétique complète,


  • Proposer des solutions de financement différé ou tiers-investissement.


2. Une pression accrue sur les outils et la gestion des dossiers

Le traitement des aides deviendra probablement :

  • Plus centralisé,


  • Plus contrôlé,


  • Plus exigeant sur la traçabilité.


Les artisans devront s’équiper de CRMs spécialisés, d’ERP métiers, de plateformes interopérables pour ne pas perdre pied.

3. Une recomposition du paysage concurrentiel

Les petites structures pourraient souffrir d’un effet de seuil : plus d’aides, mais aussi plus d’exigences techniques, administratives et financières.

À l’inverse, les entreprises capables de structurer une offre complète, multi-gestes, pilotée et garantie, tireront leur épingle du jeu.

Le secteur prêt… ou en alerte ?

Ce qui frappe, c’est le décalage entre le rythme des annonces politiques et la réalité terrain.

La plupart des artisans :

  • N’ont pas été informés des arbitrages en cours,


  • N’ont pas été associés aux consultations,


  • Découvrent les évolutions par la presse spécialisée ou via les réseaux sociaux.


Une fois encore, le manque d’anticipation risque de fragiliser la filière, alors qu’elle est essentielle aux objectifs climatiques du pays.

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