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Chantiers sans MaPrimeRénov’ : comment rester compétitif cet été ?

La suspension de MaPrimeRénov’ en juillet 2025 impose aux artisans et entreprises RGE de revoir leur stratégie. Peut-on encore vendre sans aide ? Stratégies concrètes, leviers financiers, débat sur le modèle économique de la rénovation.

5 août 2025

Temps de lecture :

6 min

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Juillet 2025 : fin de la prime, fin d’un modèle ?

Depuis le 1er juillet 2025, plus aucune demande MaPrimeRénov’ n’est acceptée. Une décision brutale, sans transition ni remplacement temporaire.

Le coup est rude : 2,3 milliards d’euros d’enveloppe déjà consommés en six mois, et un gel complet du dispositif jusqu’en 2026. Résultat : les devis sont suspendus, les clients hésitent, et une partie des pros se retrouve à l’arrêt.

Mais au fond, cette crise n’est-elle pas le révélateur d’une dépendance devenue structurelle ?

La dépendance aux aides : symptôme d’une filière mal structurée ?

Depuis 2020, MaPrimeRénov’ a largement soutenu la massification de la rénovation. Mais elle a aussi transformé les pratiques commerciales et la perception du chantier.

Ce qu’on a gagné :

  • Une accélération des demandes,

  • Une structuration partielle du parcours client,

  • Un afflux de financements publics inédits.

Ce qu’on a perdu :

  • Une capacité à défendre la valeur réelle du chantier,

  • Une autonomie commerciale des équipes,

  • Une logique long terme dans les offres proposées.


Derrière cette suspension, c’est donc tout un modèle économique qui vacille. Celui d’une filière qui n’a pas suffisamment diversifié ses leviers de valeur.

3 réalités à admettre pour avancer

  1. Une majorité de devis dépendait de la prime

    Les taux de transformation s’effondraient dès qu’un client n’était pas éligible. Dans certaines régions, plus de 70 % des ventes passaient par la prime.


  2. Les équipes commerciales ont été formatées à vendre… une aide

    Dans de nombreux cas, l’argument principal, c’était le montant de l’aide. Pas la performance thermique, ni la rentabilité à long terme.


  3. Le client lui-même a été éduqué à raisonner en “reste à charge”

    Plus que le coût global, le ménage regardait ce qu’il allait payer réellement. Sans aide, le chantier devient soudainement “trop cher”, même s’il est rentable sur 15 ans.


Alors, comment rester compétitif en plein été ?

Voici les 6 leviers pour retrouver de la compétitivité sans subvention :

1. Réorienter votre discours commercial vers la valeur d’usage

Le confort thermique d’été, les économies d’énergie, la montée en classe DPE, la valorisation immobilière… Voilà les vrais bénéfices.

Utilisez des comparateurs avant/après, des visuels, des simulateurs.

Formez vos équipes à parler retour sur investissement, pas prime.

2. Activer les CEE de manière stratégique, pas opportuniste

Les Certificats d’Économies d’Énergie restent la seule aide mobilisable en continu.

Mais attention : tous les CEE ne se valent pas.

Privilégiez les fiches à fort volume (ITI, ITE, PAC, CET).

Collaborez avec des délégataires solides, intégrez les simulateurs dans vos outils de vente (iCRM).

Calculez les montants dès le devis, pas après.

3. Intégrer le financement privé dans vos offres

Le crédit travaux reste un tabou pour beaucoup d’artisans. Pourtant, il est devenu incontournable.

Location longue durée de PAC ou CET

Paiement différé ou fractionné

Solutions partenaires avec garanties

Un client qui ne bénéficie pas d’aide mais peut étaler son paiement reste preneur s’il est rassuré sur la rentabilité du chantier.

4. Se positionner sur des segments moins dépendants

Certaines opportunités sont moins sensibles aux aides publiques, mais plus stables :

  • Copropriétés (CEE, décret BACS)


  • IRVE (bornes en tertiaire, flotte entreprise)


  • Autoconsommation collective

  • Rénovation tertiaire (obligation décret tertiaire)

  • Clients à revenus élevés (avec ou sans prime)

Ces marchés exigent un discours plus technique, mais offrent des marges plus stables et une fidélisation client plus forte.

5. Automatiser et digitaliser pour mieux vendre sans attendre

En contexte incertain, la fluidité du parcours client fait la différence.

Signature électronique, devis en 24h, relance automatique, gestion documentaire…

L’objectif : réduire les délais de décision et sécuriser le chantier plus tôt.

6. Préparer une rentrée 2025 sans illusions

Penser que la prime reviendra “comme avant” est un leurre.

Ce qu’envisagent les pouvoirs publics pour 2026, ce sont :

  • des primes réservées aux rénovations globales,

  • un recentrage sur les passoires thermiques,

  • une convergence avec les CEE.

Il faut donc repenser tout le modèle, et profiter de cet été pour expérimenter d’autres mécaniques de vente.

Conclusion : L’après-MaPrimeRénov’ commence maintenant

Il ne s’agit plus de survivre à la suspension de MaPrimeRénov’.

Il s’agit de prouver qu’un modèle économique alternatif est possible.

Un modèle fondé sur l’expertise technique,

Sur une relation client réinventée,

Et sur une capacité à proposer de la valeur même sans subvention.

Cet été, les meilleurs ne seront pas ceux qui attendent la reprise.

Mais ceux qui auront déjà intégré la suite.

Juillet 2025 : fin de la prime, fin d’un modèle ?

Depuis le 1er juillet 2025, plus aucune demande MaPrimeRénov’ n’est acceptée. Une décision brutale, sans transition ni remplacement temporaire.

Le coup est rude : 2,3 milliards d’euros d’enveloppe déjà consommés en six mois, et un gel complet du dispositif jusqu’en 2026. Résultat : les devis sont suspendus, les clients hésitent, et une partie des pros se retrouve à l’arrêt.

Mais au fond, cette crise n’est-elle pas le révélateur d’une dépendance devenue structurelle ?

La dépendance aux aides : symptôme d’une filière mal structurée ?

Depuis 2020, MaPrimeRénov’ a largement soutenu la massification de la rénovation. Mais elle a aussi transformé les pratiques commerciales et la perception du chantier.

Ce qu’on a gagné :

  • Une accélération des demandes,

  • Une structuration partielle du parcours client,

  • Un afflux de financements publics inédits.

Ce qu’on a perdu :

  • Une capacité à défendre la valeur réelle du chantier,

  • Une autonomie commerciale des équipes,

  • Une logique long terme dans les offres proposées.


Derrière cette suspension, c’est donc tout un modèle économique qui vacille. Celui d’une filière qui n’a pas suffisamment diversifié ses leviers de valeur.

3 réalités à admettre pour avancer

  1. Une majorité de devis dépendait de la prime

    Les taux de transformation s’effondraient dès qu’un client n’était pas éligible. Dans certaines régions, plus de 70 % des ventes passaient par la prime.


  2. Les équipes commerciales ont été formatées à vendre… une aide

    Dans de nombreux cas, l’argument principal, c’était le montant de l’aide. Pas la performance thermique, ni la rentabilité à long terme.


  3. Le client lui-même a été éduqué à raisonner en “reste à charge”

    Plus que le coût global, le ménage regardait ce qu’il allait payer réellement. Sans aide, le chantier devient soudainement “trop cher”, même s’il est rentable sur 15 ans.


Alors, comment rester compétitif en plein été ?

Voici les 6 leviers pour retrouver de la compétitivité sans subvention :

1. Réorienter votre discours commercial vers la valeur d’usage

Le confort thermique d’été, les économies d’énergie, la montée en classe DPE, la valorisation immobilière… Voilà les vrais bénéfices.

Utilisez des comparateurs avant/après, des visuels, des simulateurs.

Formez vos équipes à parler retour sur investissement, pas prime.

2. Activer les CEE de manière stratégique, pas opportuniste

Les Certificats d’Économies d’Énergie restent la seule aide mobilisable en continu.

Mais attention : tous les CEE ne se valent pas.

Privilégiez les fiches à fort volume (ITI, ITE, PAC, CET).

Collaborez avec des délégataires solides, intégrez les simulateurs dans vos outils de vente (iCRM).

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3. Intégrer le financement privé dans vos offres

Le crédit travaux reste un tabou pour beaucoup d’artisans. Pourtant, il est devenu incontournable.

Location longue durée de PAC ou CET

Paiement différé ou fractionné

Solutions partenaires avec garanties

Un client qui ne bénéficie pas d’aide mais peut étaler son paiement reste preneur s’il est rassuré sur la rentabilité du chantier.

4. Se positionner sur des segments moins dépendants

Certaines opportunités sont moins sensibles aux aides publiques, mais plus stables :

  • Copropriétés (CEE, décret BACS)


  • IRVE (bornes en tertiaire, flotte entreprise)


  • Autoconsommation collective

  • Rénovation tertiaire (obligation décret tertiaire)

  • Clients à revenus élevés (avec ou sans prime)

Ces marchés exigent un discours plus technique, mais offrent des marges plus stables et une fidélisation client plus forte.

5. Automatiser et digitaliser pour mieux vendre sans attendre

En contexte incertain, la fluidité du parcours client fait la différence.

Signature électronique, devis en 24h, relance automatique, gestion documentaire…

L’objectif : réduire les délais de décision et sécuriser le chantier plus tôt.

6. Préparer une rentrée 2025 sans illusions

Penser que la prime reviendra “comme avant” est un leurre.

Ce qu’envisagent les pouvoirs publics pour 2026, ce sont :

  • des primes réservées aux rénovations globales,

  • un recentrage sur les passoires thermiques,

  • une convergence avec les CEE.

Il faut donc repenser tout le modèle, et profiter de cet été pour expérimenter d’autres mécaniques de vente.

Conclusion : L’après-MaPrimeRénov’ commence maintenant

Il ne s’agit plus de survivre à la suspension de MaPrimeRénov’.

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