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Décret tertiaire 2025, mise en conformité et accès aux marchés à forte valeur
En 2025, le décret tertiaire entre dans une phase opérationnelle. Audit, GTB, CEE, marchés publics : voici comment les professionnels du bâtiment peuvent transformer cette obligation en opportunité de croissance.
12 août 2025
Temps de lecture :
5 min
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1. Le décret tertiaire en 2025 : un passage à l’action
Le décret tertiaire impose à tout bâtiment public ou privé à usage tertiaire de plus de 1 000 m² une réduction progressive de sa consommation d’énergie :
– 40 % d’ici 2030
– 50 % d’ici 2040
– 60 % d’ici 2050
Depuis 2025, le texte sort de la simple déclaration d’intention :
Les contrôles OPERAT sont automatisés.
Les sanctions financières sont définies : de 1 500 à 7 500 € par bâtiment non conforme.
Les résultats sont publics, exposant directement les retardataires.
Conséquence : la demande de prestations (audits, études, travaux) explose, surtout dans le parc non encore engagé dans la démarche.
2. Les secteurs où la demande sera la plus forte
Pour un installateur ou un bureau d’études, il est stratégique de cibler les segments les plus actifs :
Type de bâtiment | Priorités techniques | Facteurs déclencheurs |
Établissements scolaires | Isolation, ventilation double flux, LED, régulation chauffage | Pression des collectivités, budgets fléchés |
Bureaux | GTB, relamping, optimisation CVC | Image corporate, économie d’exploitation |
Commerces | Régulation froid, isolation vitrines, récupération de chaleur | Concurrence et baisse coûts énergétiques |
Hôpitaux | Chauffage, pilotage intelligent, récupération d’énergie fatale | Contraintes réglementaires internes, coûts énergie élevés |
Centres sportifs | Isolation, production d’ECS optimisée, solaire thermique | Usage intensif, réduction des charges pour les collectivités |
À retenir : la majorité des grands comptes n’ont pas encore engagé leur plan d’action. Les premiers installateurs à se positionner deviennent souvent prestataires référents pour plusieurs années.
3. Les prestations à forte valeur ajoutée en 2025
Le décret tertiaire ne se limite pas à l’isolation : il ouvre la porte à un marché global de rénovation énergétique.
a. L’audit énergétique réglementaire renforcé
Indispensable pour définir la trajectoire de réduction. Les installateurs qui travaillent en binôme avec un bureau d’études peuvent proposer une offre “audit + travaux” qui sécurise le marché dès le départ.
b. Les systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB)
Une GTB bien calibrée peut générer jusqu’à 15 à 20 % d’économies avant même de remplacer les équipements. C’est un argument fort pour convaincre les maîtres d’ouvrage.
c. L’intégration des énergies renouvelables
Dans de nombreux cas, combiner rénovation thermique et PAC, bois ou solaire thermique permet de dépasser les objectifs réglementaires et d’obtenir plus d’aides.
d. Le suivi et la maintenance
Les clients attendent désormais un reporting énergétique annuel pour prouver les gains sur OPERAT. Ce suivi peut être intégré dans un contrat de maintenance, créant un revenu récurrent.
4. Stratégies pour capter les marchés
Pour les installateurs et régies commerciales, voici 5 leviers concrets pour se positionner :
Cartographier votre zone : identifiez tous les bâtiments tertiaires >1 000 m² et leur statut sur OPERAT.
Proposer un audit “prêt à décider” : un rapport clair, chiffré, avec scénarios et budgets.
Structurer des offres packagées : “Audit + travaux + GTB + suivi OPERAT”.
Travailler en groupement : associez vos compétences à celles d’un BE, d’un intégrateur GTB et d’un financier.
Cibler les appels d’offres récurrents : collectivités, réseaux de franchises, groupes immobiliers.
5. Le montage financier, un atout décisif
La mise en conformité coûte cher. Pouvoir monter un plan de financement optimisé est un argument commercial majeur.
Aides mobilisables en 2025 :
CEE tertiaire : BAR-TH-XXX selon l’opération (isolation, GTB, PAC, éclairage).
Subventions régionales pour l’efficacité énergétique.
Prêts à taux bonifié via BPI ou banques partenaires.
Cumul CEE + aides locales (sous conditions, à vérifier).
Astuce : proposer directement un plan d’amortissement avec économies estimées facilite la validation du projet en comité de direction.
6. Risques et points de vigilance
Sous-dimensionner la solution : un gain de 15 % alors que la cible est 40 % oblige à recommencer les travaux.
Ignorer la GTB : beaucoup de projets perdent des points de performance faute de pilotage intelligent.
Manque de qualification RGE adaptée : certaines opérations ne sont pas éligibles si la qualification est absente ou incomplète.
Suivi absent : sans preuve annuelle sur OPERAT, le maître d’ouvrage reste exposé.
7. Pourquoi agir dès maintenant
Les marchés publics et privés se lancent massivement en 2025.
Les premiers référencements conditionnent souvent les 3 à 5 années suivantes.
Les budgets 2025-2026 sont encore ouverts dans beaucoup de collectivités.
Le retard coûte cher : sanctions + perte d’éligibilité à certaines aides.
Conclusion – Faire du décret tertiaire un levier de croissance durable
En 2025, le décret tertiaire entre dans sa phase la plus concrète : la mise en œuvre.
Pour les installateurs, régies commerciales et bureaux d’études, c’est un marché structurant pour la décennie.
Ceux qui combinent expertise réglementaire, offre technique complète, maîtrise des financements et suivi de performance deviendront partenaires de référence pour les maîtres d’ouvrage.
Ne subissez pas la réglementation : transformez-la en contrats pérennes et en positionnement fort sur le marché tertiaire.
1. Le décret tertiaire en 2025 : un passage à l’action
Le décret tertiaire impose à tout bâtiment public ou privé à usage tertiaire de plus de 1 000 m² une réduction progressive de sa consommation d’énergie :
– 40 % d’ici 2030
– 50 % d’ici 2040
– 60 % d’ici 2050
Depuis 2025, le texte sort de la simple déclaration d’intention :
Les contrôles OPERAT sont automatisés.
Les sanctions financières sont définies : de 1 500 à 7 500 € par bâtiment non conforme.
Les résultats sont publics, exposant directement les retardataires.
Conséquence : la demande de prestations (audits, études, travaux) explose, surtout dans le parc non encore engagé dans la démarche.
2. Les secteurs où la demande sera la plus forte
Pour un installateur ou un bureau d’études, il est stratégique de cibler les segments les plus actifs :
Type de bâtiment | Priorités techniques | Facteurs déclencheurs |
Établissements scolaires | Isolation, ventilation double flux, LED, régulation chauffage | Pression des collectivités, budgets fléchés |
Bureaux | GTB, relamping, optimisation CVC | Image corporate, économie d’exploitation |
Commerces | Régulation froid, isolation vitrines, récupération de chaleur | Concurrence et baisse coûts énergétiques |
Hôpitaux | Chauffage, pilotage intelligent, récupération d’énergie fatale | Contraintes réglementaires internes, coûts énergie élevés |
Centres sportifs | Isolation, production d’ECS optimisée, solaire thermique | Usage intensif, réduction des charges pour les collectivités |
À retenir : la majorité des grands comptes n’ont pas encore engagé leur plan d’action. Les premiers installateurs à se positionner deviennent souvent prestataires référents pour plusieurs années.
3. Les prestations à forte valeur ajoutée en 2025
Le décret tertiaire ne se limite pas à l’isolation : il ouvre la porte à un marché global de rénovation énergétique.
a. L’audit énergétique réglementaire renforcé
Indispensable pour définir la trajectoire de réduction. Les installateurs qui travaillent en binôme avec un bureau d’études peuvent proposer une offre “audit + travaux” qui sécurise le marché dès le départ.
b. Les systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB)
Une GTB bien calibrée peut générer jusqu’à 15 à 20 % d’économies avant même de remplacer les équipements. C’est un argument fort pour convaincre les maîtres d’ouvrage.
c. L’intégration des énergies renouvelables
Dans de nombreux cas, combiner rénovation thermique et PAC, bois ou solaire thermique permet de dépasser les objectifs réglementaires et d’obtenir plus d’aides.
d. Le suivi et la maintenance
Les clients attendent désormais un reporting énergétique annuel pour prouver les gains sur OPERAT. Ce suivi peut être intégré dans un contrat de maintenance, créant un revenu récurrent.
4. Stratégies pour capter les marchés
Pour les installateurs et régies commerciales, voici 5 leviers concrets pour se positionner :
Cartographier votre zone : identifiez tous les bâtiments tertiaires >1 000 m² et leur statut sur OPERAT.
Proposer un audit “prêt à décider” : un rapport clair, chiffré, avec scénarios et budgets.
Structurer des offres packagées : “Audit + travaux + GTB + suivi OPERAT”.
Travailler en groupement : associez vos compétences à celles d’un BE, d’un intégrateur GTB et d’un financier.
Cibler les appels d’offres récurrents : collectivités, réseaux de franchises, groupes immobiliers.
5. Le montage financier, un atout décisif
La mise en conformité coûte cher. Pouvoir monter un plan de financement optimisé est un argument commercial majeur.
Aides mobilisables en 2025 :
CEE tertiaire : BAR-TH-XXX selon l’opération (isolation, GTB, PAC, éclairage).
Subventions régionales pour l’efficacité énergétique.
Prêts à taux bonifié via BPI ou banques partenaires.
Cumul CEE + aides locales (sous conditions, à vérifier).
Astuce : proposer directement un plan d’amortissement avec économies estimées facilite la validation du projet en comité de direction.
6. Risques et points de vigilance
Sous-dimensionner la solution : un gain de 15 % alors que la cible est 40 % oblige à recommencer les travaux.
Ignorer la GTB : beaucoup de projets perdent des points de performance faute de pilotage intelligent.
Manque de qualification RGE adaptée : certaines opérations ne sont pas éligibles si la qualification est absente ou incomplète.
Suivi absent : sans preuve annuelle sur OPERAT, le maître d’ouvrage reste exposé.
7. Pourquoi agir dès maintenant
Les marchés publics et privés se lancent massivement en 2025.
Les premiers référencements conditionnent souvent les 3 à 5 années suivantes.
Les budgets 2025-2026 sont encore ouverts dans beaucoup de collectivités.
Le retard coûte cher : sanctions + perte d’éligibilité à certaines aides.
Conclusion – Faire du décret tertiaire un levier de croissance durable
En 2025, le décret tertiaire entre dans sa phase la plus concrète : la mise en œuvre.
Pour les installateurs, régies commerciales et bureaux d’études, c’est un marché structurant pour la décennie.
Ceux qui combinent expertise réglementaire, offre technique complète, maîtrise des financements et suivi de performance deviendront partenaires de référence pour les maîtres d’ouvrage.
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