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Photovoltaïque résidentiel : rebondir après le coup de frein réglementaire

Après les récentes restrictions réglementaires, le photovoltaïque résidentiel connaît un coup d’arrêt. Quels impacts pour les installateurs ? Quelles stratégies pour rebondir et rester compétitif ? Analyse.

1 juil. 2025

Temps de lecture :

5 min

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Une dynamique brutalement ralentie

Depuis trois ans, le photovoltaïque résidentiel était l’un des moteurs de la transition énergétique :

  • Une demande en forte croissance,

  • Des aides attractives,

  • Un engouement des particuliers pour l’autoconsommation,

  • Et une filière artisanale en plein développement.

Mais le premier semestre 2025 a marqué un coup d’arrêt brutal à cette dynamique. Plusieurs décisions réglementaires et techniques ont perturbé le marché :

  • Saturation locale du réseau Enedis, avec des refus ou limitations de raccordement,

  • Durcissement des conditions d’aides à l’autoconsommation, notamment pour les maisons neuves,

  • Révision à la baisse des tarifs d’achat dans certaines zones,

  • Allongement des délais administratifs (enregistrement, autorisations, conventions de raccordement).

Pour de nombreux installateurs et artisans, la question est claire :

Comment rebondir et adapter son activité face à ces nouvelles contraintes ?

Qui est le plus impacté par ce coup de frein ?

1. Les particuliers primo-accédants

Ceux qui envisageaient de coupler rénovation et installation solaire voient leur projet fragilisé :

  • Moins d’aides cumulables,

  • Investissement plus risqué à court terme,

  • Raccordement parfois incertain ou reporté à plusieurs mois.

2. Les installateurs locaux

Beaucoup d’entreprises artisanales qui s’étaient spécialisées sur le résidentiel se retrouvent avec :

  • Une baisse des demandes de devis,

  • Des marges rognées,

  • Des chantiers reportés voire annulés,

  • Un manque de visibilité pour planifier leurs équipes.

3. Les collectivités rurales

Les territoires non urbains sont souvent les plus touchés par les saturations de réseau ou les limitations de puissance imposées localement par Enedis. Résultat : des projets citoyens ou communaux mis en pause.

Le contexte réglementaire : entre protection du réseau et frein à la transition

Les nouvelles règles mises en place en 2024-2025 ont pour but de protéger l’équilibre du réseau électrique, face à l’explosion du nombre d’installations PV raccordées au fil des années.

Mais plusieurs professionnels dénoncent un paradoxe :

  • L’État fixe des objectifs ambitieux de neutralité carbone,

  • Mais dans les faits, le terrain ne suit pas, faute d’infrastructures adaptées.

Il devient indispensable d’ouvrir le débat sur :

  • Le financement de la modernisation du réseau,

  • Le droit à l’autoproduction énergétique,

  • Le rôle des opérateurs locaux d’énergie dans la gestion des flux.

Quelles stratégies pour rebondir dès maintenant ?

1. Se repositionner sur des modèles hybrides

Proposer des solutions mixtes autoconsommation + stockage + effacement permet de :

  • Diminuer la dépendance au réseau,

  • Retarder ou limiter les besoins de raccordement,

  • Optimiser le taux d’autoconsommation réelle.

Cela suppose une montée en compétence sur les batteries, le pilotage, les onduleurs intelligents — mais permet de conserver une vraie valeur technique.

2. Travailler sur les offres groupées ou collectives

Les projets d’autoconsommation collective (voir article dédié) permettent de :

  • Mutualiser les coûts,

  • Réduire les besoins en puissance unitaire,

  • Offrir une solution “clé en main” à un ensemble de clients (copropriétés, lotissements, quartiers).

3. Valoriser l’existant

Il est parfois plus rentable (et plus simple) de :

  • Optimiser une installation existante,

  • Remplacer les onduleurs ou modules défectueux,

  • Ajouter un système de pilotage,

  • Offrir un contrat de maintenance longue durée.

Cela transforme l’installateur en partenaire énergétique sur la durée, pas seulement en poseur ponctuel.

4. Adapter son modèle économique

Face à la raréfaction des aides ou à l’incertitude des raccordements, les entreprises peuvent :

  • Proposer des solutions de financement (crédit, location longue durée, tiers investissement),


  • Structurer des offres par abonnement avec supervision et garantie,


  • Mettre en place un service après-vente structuré (bilan annuel, support client, application dédiée).


Une remise à plat bénéfique pour la filière ?

Ce coup de frein peut aussi être vu comme une opportunité de consolidation pour une filière parfois trop éclatée :

  • Trop d’acteurs sans réelle expertise technique,

  • Des offres commerciales parfois trompeuses,

  • Une course au volume qui a fragilisé la qualité de pose.

Les installateurs sérieux, qualifiés, capables d’expliquer les évolutions réglementaires à leurs clients et de structurer des projets viables à long terme, sortiront renforcés.

Conclusion : crise conjoncturelle ou basculement structurel ?

Il faut le dire clairement :

le photovoltaïque résidentiel ne va pas s’arrêter.

Mais il ne ressemblera plus à celui que l’on connaissait en 2021-2023.

Les installateurs et entreprises qui sauront :

  • Anticiper les contraintes,

  • Monter en gamme,

  • Créer de la valeur sur le long terme,

seront les grands gagnants de cette transition.

Une dynamique brutalement ralentie

Depuis trois ans, le photovoltaïque résidentiel était l’un des moteurs de la transition énergétique :

  • Une demande en forte croissance,

  • Des aides attractives,

  • Un engouement des particuliers pour l’autoconsommation,

  • Et une filière artisanale en plein développement.

Mais le premier semestre 2025 a marqué un coup d’arrêt brutal à cette dynamique. Plusieurs décisions réglementaires et techniques ont perturbé le marché :

  • Saturation locale du réseau Enedis, avec des refus ou limitations de raccordement,

  • Durcissement des conditions d’aides à l’autoconsommation, notamment pour les maisons neuves,

  • Révision à la baisse des tarifs d’achat dans certaines zones,

  • Allongement des délais administratifs (enregistrement, autorisations, conventions de raccordement).

Pour de nombreux installateurs et artisans, la question est claire :

Comment rebondir et adapter son activité face à ces nouvelles contraintes ?

Qui est le plus impacté par ce coup de frein ?

1. Les particuliers primo-accédants

Ceux qui envisageaient de coupler rénovation et installation solaire voient leur projet fragilisé :

  • Moins d’aides cumulables,

  • Investissement plus risqué à court terme,

  • Raccordement parfois incertain ou reporté à plusieurs mois.

2. Les installateurs locaux

Beaucoup d’entreprises artisanales qui s’étaient spécialisées sur le résidentiel se retrouvent avec :

  • Une baisse des demandes de devis,

  • Des marges rognées,

  • Des chantiers reportés voire annulés,

  • Un manque de visibilité pour planifier leurs équipes.

3. Les collectivités rurales

Les territoires non urbains sont souvent les plus touchés par les saturations de réseau ou les limitations de puissance imposées localement par Enedis. Résultat : des projets citoyens ou communaux mis en pause.

Le contexte réglementaire : entre protection du réseau et frein à la transition

Les nouvelles règles mises en place en 2024-2025 ont pour but de protéger l’équilibre du réseau électrique, face à l’explosion du nombre d’installations PV raccordées au fil des années.

Mais plusieurs professionnels dénoncent un paradoxe :

  • L’État fixe des objectifs ambitieux de neutralité carbone,

  • Mais dans les faits, le terrain ne suit pas, faute d’infrastructures adaptées.

Il devient indispensable d’ouvrir le débat sur :

  • Le financement de la modernisation du réseau,

  • Le droit à l’autoproduction énergétique,

  • Le rôle des opérateurs locaux d’énergie dans la gestion des flux.

Quelles stratégies pour rebondir dès maintenant ?

1. Se repositionner sur des modèles hybrides

Proposer des solutions mixtes autoconsommation + stockage + effacement permet de :

  • Diminuer la dépendance au réseau,

  • Retarder ou limiter les besoins de raccordement,

  • Optimiser le taux d’autoconsommation réelle.

Cela suppose une montée en compétence sur les batteries, le pilotage, les onduleurs intelligents — mais permet de conserver une vraie valeur technique.

2. Travailler sur les offres groupées ou collectives

Les projets d’autoconsommation collective (voir article dédié) permettent de :

  • Mutualiser les coûts,

  • Réduire les besoins en puissance unitaire,

  • Offrir une solution “clé en main” à un ensemble de clients (copropriétés, lotissements, quartiers).

3. Valoriser l’existant

Il est parfois plus rentable (et plus simple) de :

  • Optimiser une installation existante,

  • Remplacer les onduleurs ou modules défectueux,

  • Ajouter un système de pilotage,

  • Offrir un contrat de maintenance longue durée.

Cela transforme l’installateur en partenaire énergétique sur la durée, pas seulement en poseur ponctuel.

4. Adapter son modèle économique

Face à la raréfaction des aides ou à l’incertitude des raccordements, les entreprises peuvent :

  • Proposer des solutions de financement (crédit, location longue durée, tiers investissement),


  • Structurer des offres par abonnement avec supervision et garantie,


  • Mettre en place un service après-vente structuré (bilan annuel, support client, application dédiée).


Une remise à plat bénéfique pour la filière ?

Ce coup de frein peut aussi être vu comme une opportunité de consolidation pour une filière parfois trop éclatée :

  • Trop d’acteurs sans réelle expertise technique,

  • Des offres commerciales parfois trompeuses,

  • Une course au volume qui a fragilisé la qualité de pose.

Les installateurs sérieux, qualifiés, capables d’expliquer les évolutions réglementaires à leurs clients et de structurer des projets viables à long terme, sortiront renforcés.

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