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Réforme MaPrimeRénov’ : les trois scénarios envisagés par les professionnels

À l’heure où MaPrimeRénov’ montre ses limites, le secteur s’attend à une réforme profonde. Trois scénarios émergent, chacun redéfinissant les règles du jeu pour les artisans et entreprises de la rénovation.

16 juin 2025

Temps de lecture :

5 min

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Un système à bout de souffle, des professionnels en alerte

Depuis son lancement en 2020, MaPrimeRénov’ est devenu un outil central de la politique de rénovation énergétique en France. Mais son efficacité réelle est aujourd’hui contestée, y compris par ceux qui l’utilisent au quotidien.

  • Budgets annuels systématiquement épuisés avant la fin de l’année,

  • Multiplication des versions : Sérénité, Copro, Jeunes Propriétaires, etc.,

  • Parcours complexe, souvent illisible pour les ménages,

  • Professionnels désorientés par des changements constants,

  • Allongement des délais de paiement, source de tensions de trésorerie massives.

« Ce n’est plus un outil de transition, c’est devenu un parcours du combattant » – témoignage d’un artisan RGE dans le Grand Est.

Avec l’épuisement du budget 2025 dès juin et la suspension temporaire du dispositif, la réforme n’est plus une option : elle est inévitable.

Trois scénarios se dessinent dans les discussions terrain

Professionnels, délégataires CEE, institutions locales, accompagnateurs et fédérations envisagent trois voies possibles, souvent discutées à huis clos mais désormais sur la table.

Scénario 1 – La fusion CEE + MaPrimeRénov’ : le guichet unique

Ce scénario vise à rassembler toutes les aides travaux en un seul dispositif.

L’idée : simplifier radicalement le parcours utilisateur, tout en assurant un co-financement public/privé (État + obligés CEE).

Ce que cela impliquerait :

  • Une répartition automatique des aides selon les travaux et la situation fiscale,

  • Un guichet numérique unique, avec parcours standardisé,

  • Un contrôle centralisé des dossiers, justificatifs, versements et audits.

Les professionnels y voient…

Un soulagement administratif, mais aussi un danger :

  • Moins de redondance dans les démarches (aujourd’hui, un ménage peut devoir traiter 3 guichets différents),

  • Mais une perte d’autonomie des artisans, moins de souplesse dans les offres personnalisées,

  • Et un risque d’inertie énorme si l’interface unique dysfonctionne (cf. bugs MaPrimeRénov’ ou DPE numérique).

« Trop gros pour marcher ? Le tout-numérique n’est pas la solution miracle » – Réseau d’accompagnateurs Rénov

Scénario 2 – Le recentrage sur les rénovations d’ampleur

Ce scénario ne fusionne rien, mais change la philosophie du dispositif.

Le financement serait désormais réservé aux rénovations performantes, sur audit, avec parcours encadré :

  • Obligation de saut de deux classes minimum (DPE),

  • Accompagnateur Rénov obligatoire,

  • Devis globaux, avec multi-lots, échelonnables sur plusieurs mois.

Les “gestes simples” (PAC seule, ITE seule…) seraient fortement réduits voire exclus du financement public.

Avantages pour les autorités :

  • Impact énergétique mesurable et durable,

  • Moins de fraude et de pseudo-rénovation,

  • Concentration des fonds sur les passoires thermiques.


Mais pour les pros, c’est un choc :

  • Moins de volume immédiat,

  • Délais de vente plus longs,

  • Difficultés d’adaptation pour les TPE du secteur mono-produit.

« On veut faire de la haute couture énergétique, mais 80 % du marché, c’est du prêt-à-porter » – Dirigeant d’une PME RGE, Occitanie

C’est un choix politique fort : moins de bénéficiaires, mais plus d’efficience.

🔧 Scénario 3 – Une réforme douce et progressive

C’est le scénario pragmatique, favorisé par une partie du secteur :

  • MaPrimeRénov’ et CEE restent distincts,

  • Mais avec des référentiels harmonisés,

  • Des outils de simulation unifiés,

  • Et une meilleure coordination des audits, preuves, contrôles.

Les pros pourraient continuer à travailler avec leurs outils habituels (logiciels, délégataires, plateformes locales), mais avec plus de cohérence dans les règles.

« Il ne faut pas jeter 5 ans d’expérience parce qu’un budget a été mal calibré » – Fédération d’artisans indépendants

Limites :

  • Ce scénario est lent à mettre en œuvre,


  • Il ne règle pas les problèmes structurels (inefficacité de certains gestes, manque de ciblage social, etc.),


  • Il risque d’entretenir la confusion pour les particuliers.


Au cœur de la réforme : des choix stratégiques majeurs

Enjeu

Question posée

Équité

Qui doit bénéficier en priorité : les plus modestes ? Les plus énergivores ? Les plus prêts à financer ?

Simplicité

Faut-il fusionner au risque de créer un monstre administratif, ou garder des dispositifs différenciés ?

Impact

Vaut-il mieux aider 1000 petits gestes ou 100 rénovations profondes ?

Modèle économique

Quel rôle pour les entreprises RGE indépendantes face aux grands groupes et aux “offreurs globaux” ?

Une chose est sûre : les artisans devront s’adapter

Qu’importe le scénario retenu, les professionnels devront :

 Monter en compétence sur la rénovation globale, l’audit, la coordination de chantiers multi-postes,

 Revoir leurs parcours clients, intégrer le financement et la pédagogie,

 S’équiper d’outils métiers évolutifs (CRM, plateformes d’aides, simulateurs),

 Tisser des partenariats avec les accompagnateurs, les délégataires et les collectivités.

Ceux qui n’évolueront pas seront progressivement écartés du circuit subventionné.

Et le rôle d’ila26 dans tout ça ?

Quel que soit le modèle retenu, ila26 se positionne comme le copilote du professionnel dans la complexité réglementaire :

  • Suivi des changements en temps réel,

  • Devis adaptatifs selon les montages d’aides,

  • Automatisation des relances et justificatifs,

  • Connexion à des accompagnateurs, délégataires, financeurs.

La réforme arrive. Elle ne sera ni simple, ni rapide.

Mais elle peut être transformée en opportunité pour les pros bien préparés.

Conclusion : Trois chemins, un choix décisif pour la filière

Faut-il tout fusionner pour plus de simplicité ? Recentrer sur la performance réelle ? Ou garder la souplesse du système actuel, avec quelques ajustements ?

La réforme à venir ne sera pas qu’un changement technique.

C’est un virage stratégique pour toute la filière.

Et ceux qui n’y prennent pas part subiront les décisions des autres.

Un système à bout de souffle, des professionnels en alerte

Depuis son lancement en 2020, MaPrimeRénov’ est devenu un outil central de la politique de rénovation énergétique en France. Mais son efficacité réelle est aujourd’hui contestée, y compris par ceux qui l’utilisent au quotidien.

  • Budgets annuels systématiquement épuisés avant la fin de l’année,

  • Multiplication des versions : Sérénité, Copro, Jeunes Propriétaires, etc.,

  • Parcours complexe, souvent illisible pour les ménages,

  • Professionnels désorientés par des changements constants,

  • Allongement des délais de paiement, source de tensions de trésorerie massives.

« Ce n’est plus un outil de transition, c’est devenu un parcours du combattant » – témoignage d’un artisan RGE dans le Grand Est.

Avec l’épuisement du budget 2025 dès juin et la suspension temporaire du dispositif, la réforme n’est plus une option : elle est inévitable.

Trois scénarios se dessinent dans les discussions terrain

Professionnels, délégataires CEE, institutions locales, accompagnateurs et fédérations envisagent trois voies possibles, souvent discutées à huis clos mais désormais sur la table.

Scénario 1 – La fusion CEE + MaPrimeRénov’ : le guichet unique

Ce scénario vise à rassembler toutes les aides travaux en un seul dispositif.

L’idée : simplifier radicalement le parcours utilisateur, tout en assurant un co-financement public/privé (État + obligés CEE).

Ce que cela impliquerait :

  • Une répartition automatique des aides selon les travaux et la situation fiscale,

  • Un guichet numérique unique, avec parcours standardisé,

  • Un contrôle centralisé des dossiers, justificatifs, versements et audits.

Les professionnels y voient…

Un soulagement administratif, mais aussi un danger :

  • Moins de redondance dans les démarches (aujourd’hui, un ménage peut devoir traiter 3 guichets différents),

  • Mais une perte d’autonomie des artisans, moins de souplesse dans les offres personnalisées,

  • Et un risque d’inertie énorme si l’interface unique dysfonctionne (cf. bugs MaPrimeRénov’ ou DPE numérique).

« Trop gros pour marcher ? Le tout-numérique n’est pas la solution miracle » – Réseau d’accompagnateurs Rénov

Scénario 2 – Le recentrage sur les rénovations d’ampleur

Ce scénario ne fusionne rien, mais change la philosophie du dispositif.

Le financement serait désormais réservé aux rénovations performantes, sur audit, avec parcours encadré :

  • Obligation de saut de deux classes minimum (DPE),

  • Accompagnateur Rénov obligatoire,

  • Devis globaux, avec multi-lots, échelonnables sur plusieurs mois.

Les “gestes simples” (PAC seule, ITE seule…) seraient fortement réduits voire exclus du financement public.

Avantages pour les autorités :

  • Impact énergétique mesurable et durable,

  • Moins de fraude et de pseudo-rénovation,

  • Concentration des fonds sur les passoires thermiques.


Mais pour les pros, c’est un choc :

  • Moins de volume immédiat,

  • Délais de vente plus longs,

  • Difficultés d’adaptation pour les TPE du secteur mono-produit.

« On veut faire de la haute couture énergétique, mais 80 % du marché, c’est du prêt-à-porter » – Dirigeant d’une PME RGE, Occitanie

C’est un choix politique fort : moins de bénéficiaires, mais plus d’efficience.

🔧 Scénario 3 – Une réforme douce et progressive

C’est le scénario pragmatique, favorisé par une partie du secteur :

  • MaPrimeRénov’ et CEE restent distincts,

  • Mais avec des référentiels harmonisés,

  • Des outils de simulation unifiés,

  • Et une meilleure coordination des audits, preuves, contrôles.

Les pros pourraient continuer à travailler avec leurs outils habituels (logiciels, délégataires, plateformes locales), mais avec plus de cohérence dans les règles.

« Il ne faut pas jeter 5 ans d’expérience parce qu’un budget a été mal calibré » – Fédération d’artisans indépendants

Limites :

  • Ce scénario est lent à mettre en œuvre,


  • Il ne règle pas les problèmes structurels (inefficacité de certains gestes, manque de ciblage social, etc.),


  • Il risque d’entretenir la confusion pour les particuliers.


Au cœur de la réforme : des choix stratégiques majeurs

Enjeu

Question posée

Équité

Qui doit bénéficier en priorité : les plus modestes ? Les plus énergivores ? Les plus prêts à financer ?

Simplicité

Faut-il fusionner au risque de créer un monstre administratif, ou garder des dispositifs différenciés ?

Impact

Vaut-il mieux aider 1000 petits gestes ou 100 rénovations profondes ?

Modèle économique

Quel rôle pour les entreprises RGE indépendantes face aux grands groupes et aux “offreurs globaux” ?

Une chose est sûre : les artisans devront s’adapter

Qu’importe le scénario retenu, les professionnels devront :

 Monter en compétence sur la rénovation globale, l’audit, la coordination de chantiers multi-postes,

 Revoir leurs parcours clients, intégrer le financement et la pédagogie,

 S’équiper d’outils métiers évolutifs (CRM, plateformes d’aides, simulateurs),

 Tisser des partenariats avec les accompagnateurs, les délégataires et les collectivités.

Ceux qui n’évolueront pas seront progressivement écartés du circuit subventionné.

Et le rôle d’ila26 dans tout ça ?

Quel que soit le modèle retenu, ila26 se positionne comme le copilote du professionnel dans la complexité réglementaire :

  • Suivi des changements en temps réel,

  • Devis adaptatifs selon les montages d’aides,

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